Velazquez . fient trop au » chic «. Jauuiis, même en sa pleine virtuosité, ilne donna dans le nuiuiérisme, eonséipuucc fatale de labus de la faci-lité; aussi ne voit-on chez lui, à iuicune époque de sa vie, de traces dodécadence. Il progressa dune façon lente, mais eonliuue. Ou sen rend compteen étudiant ses trois fameuses manières si nettement tranchées,phases évolutives que relient entre elles les œuvres intermédiairessignalées par nous. Nous avons noté les traits caractéristiques de cesdilîéients styles et montré ainsi les anneaux successifs de la chaînequi sétend de XAdoration des Mcigcs a
Velazquez . fient trop au » chic «. Jauuiis, même en sa pleine virtuosité, ilne donna dans le nuiuiérisme, eonséipuucc fatale de labus de la faci-lité; aussi ne voit-on chez lui, à iuicune époque de sa vie, de traces dodécadence. Il progressa dune façon lente, mais eonliuue. Ou sen rend compteen étudiant ses trois fameuses manières si nettement tranchées,phases évolutives que relient entre elles les œuvres intermédiairessignalées par nous. Nous avons noté les traits caractéristiques de cesdilîéients styles et montré ainsi les anneaux successifs de la chaînequi sétend de XAdoration des Mcigcs aux Mcnincs. Il ny a pas de technique plus transparente et plus simj)le f[ue cellede Velazqnez ; elle nous intéresse dautant plus, car elle nous enseigne VKLAZQmîZ 199 que les procédés les moins eoiii|)li(|iiés peuvent al)Outir aux lésnltatsles plus surprenants. A eliacune des nuiuières do \ elazquez corres-pondent des procédés spéeiiiux. iNous iivons vu que ces différences. MÉsipiE (DotiiiL) proviennent s\irtout de ce (pie la couleur, très épaisse dans les pre-miers tableaux, est de j)lns en plus llnide à mesure (|ue saccentue lavirtuosité de lartiste. Dans l<S dernières œuvres, des nujrceaux entierssemblent peints à laqiuirelle et il ny a de vraiment empâtées que latète et les mains. Cest dans ce st}de ipu sontpeintsle bouffon don Juan(ïAutriche et les Ermites. Ce procédé permit sans doute à \ elazquez 200 de ppindro très i-apideiuent ; mais, dautre part, le maître nétait jamaissatisfait de sa première pensée ; il ny a, ponr sen convaincre, quàexaminer la plupart de ses toiles et, entre autres, les deux composi-tions que nous venons de mentionner et (pii comptent parmi ses chefs-dœuvre : on y verra maintes corrections et retouches. Son faire esttoujours expressif et fidèle ; il se servait de pinceaux ronds, et riennindique quil ait employé des brosses plates. Afin dobtenir tout lerelief désirable, il fa
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