Siècle de Louis XIV : auquel on a joint un précis du siécle de Louis XV, et un autre morceau d'histoire . Ses foins furent inutiles. Une lettre de lévêque de Marfeille dénoncée au parle-ment fut LrCilée par la main du bourreau ; un écrit,delévêque dAmiens condamné. Le clergé étant affemblépour lors à Paris, comme il saflemble tous les cinqans pour payer au roi fes fubfides , réfolut de lui allerporter Ces plaintes en habits pontificaux; mais le roine voulut point de cette cérémonie extraordinaire. Dun autre côté le parlement condamna un porte-dieuà lamende, à demander pardon à genoux , & à êtr


Siècle de Louis XIV : auquel on a joint un précis du siécle de Louis XV, et un autre morceau d'histoire . Ses foins furent inutiles. Une lettre de lévêque de Marfeille dénoncée au parle-ment fut LrCilée par la main du bourreau ; un écrit,delévêque dAmiens condamné. Le clergé étant affemblépour lors à Paris, comme il saflemble tous les cinqans pour payer au roi fes fubfides , réfolut de lui allerporter Ces plaintes en habits pontificaux; mais le roine voulut point de cette cérémonie extraordinaire. Dun autre côté le parlement condamna un porte-dieuà lamende, à demander pardon à genoux , & à être ad-monefté, & un vicaire de paroifle au banniflement. Leroi cafla encor cet arrêt. Les affaires de cette efpèce fe multiplièrent. Le roirecommanda toujours la paix, fans que les eccîéfiafti-ques ceiTaflent de refufer les facremens, & fans que leparlement cefsât de procéder contreux. Enfin, le roi permit aux parlemens de juger des fa-^ j cremens, en cas quil y eût un procès à leur fujet ; mais^ il leur défendit de chercher à juger, lorfquil ny aurait. Q DE Louis XV. Cha P. XXXVI. 417 pas de parties plaignantes. Le parlement reprit une fé-conde fois fes fondions , & les plddeurs quon avait né-gligés pour ces affaires eurent la liberté de fe ruiner àlordinaire. Le feu couvait toujours fous la cendre. Larchevêqueavait ordonné de refufer les facremens à deux pauvresvieilles religieufes de Ste, Agathe , qui ayant entendudire autrefois à leur diredeur que la bulle unigeniws euun ouvrage diabolique, craignaient dêtre damnées fielles recevaient cette bulle en mourant ; elles craignaientdêtre damnées auiïi en manquant dextrême-ondion. Leparlement envoya fon greffier à larchevêque, peur leprier de ne pas refufer à ces deux filles les fecours ordi-naires ; & le préiat ayant répondu félon fa coutume,quil ne devait compte qua Dieu feul, fon temporelfut faifi ; les princes du fang & ies pairs furent invitésà venir prendre féance


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