. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. NON de son année, Poire des Nonnes. écusson est tardif; quant à ses pyramides, elles sont, dans leur troisième hautes mais peu touffues. Description du fruit. â Grosseur: au-dessous de la moyenne. â Forme : sphérique presque régulière, à surface légèrement bosselée, surtout près du sommet. â Pédoncule : très-long, grêle, recourbé, plus ou moins renflé à ses extrémités, souvent assez noueux, obli- quem
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. NON de son année, Poire des Nonnes. écusson est tardif; quant à ses pyramides, elles sont, dans leur troisième hautes mais peu touffues. Description du fruit. â Grosseur: au-dessous de la moyenne. â Forme : sphérique presque régulière, à surface légèrement bosselée, surtout près du sommet. â Pédoncule : très-long, grêle, recourbé, plus ou moins renflé à ses extrémités, souvent assez noueux, obli- quement implanté à fleur de peau ou dans une faible dépression. â Åil: petit, bien ouvert, saillant ou peu enfoncé. â Peau : mince, jaune-paille nuancé de vert tendre, semée de larges points gris-roux et de quelques taches brunâtres. â Chair : blanchâtre, des plus fines et des plu fondantes, juteuse, à peine granuleuse au centre. â Eau : excessivement abon- dante , sucrée, acidulé, possédant un parfum musqué, franc et délicieux. Maturité. â Fin de septembre et com- mencement d'octobre. Qualité. â Première. Historique. â Je multiplie ce poi- rier depuis 1838 et l'ai beaucoup propagé en raison de l'excellence et de l'abondance de ses produits. Les Américains, aux- quels je l'avais expédié dès 1831, le prirent d'abord, par suite d'une mauvaise lecture de l'étiquette, pour le poirier des Moines; mais bientôt ils reconnurent l'erreur commise et la rectifièrent, en vantant le mérite peu commun de cette variété [xoir l'Horticulturist, de M. P. Barry, année 1852, p. 314; et année 1834, pp. 239 et 306). Les Belges, qui la cultivent également, l'ont décrite en 1851 (Bivort, Album de pomologie, t. IV, p. 63), en la déclarant d'origine française et lui donnant pour synonyme le nom Beurré de Briguais. Ce synonyme est authen- tique, mais mal o
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