Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . -à-dire selon le degré de clartéou plus fort ou plus faible. Lécole Zimmermann a tenu compte de ces conditions, mais enles soumettant à des règles. On en avait farci la tête du pauvre Paâl.«Faites le premier plan avec cette couleur-ci, les branches darbresavec cette autre, latmosphère avec cette troisième ; . . cette couleurest destinée à peindre le ciel, il faut en employer une autre pour DESSIN ET COLORIS. 79 peindre leau . .» Car le but nétait autre que de rendre des saillies etdes couleurs locales. On ne regardait pas la lumiè


Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . -à-dire selon le degré de clartéou plus fort ou plus faible. Lécole Zimmermann a tenu compte de ces conditions, mais enles soumettant à des règles. On en avait farci la tête du pauvre Paâl.«Faites le premier plan avec cette couleur-ci, les branches darbresavec cette autre, latmosphère avec cette troisième ; . . cette couleurest destinée à peindre le ciel, il faut en employer une autre pour DESSIN ET COLORIS. 79 peindre leau . .» Car le but nétait autre que de rendre des saillies etdes couleurs locales. On ne regardait pas la lumière comme un élémentembrassant tout, on ne la considérait que comme une force éclairanlles objets, le relief et la couleur locale, sans leffet de latmosphè général était donc froid, les ombres étaient noires : on lesatténuait en les mêlant avec des couleurs chaudes, brunes ou jaunes,ou rougeâtres ; ainsi, les ombres acquéraient un coloris brunâtre, etmême parfois rougeâtre, tandis que le tableau prenait un ton chaud. 23. OSERAIE. et uni. Tout cela en des couches légères, fluides, comme sil se fût agide colorer le dessin tracé sur la toile. Naturellement, cétait aussi làle procédé de Paâl à cette époque. Dans ses peintures, ce sont les mêmes détails qui dominent, maisen premier lieu le dessin ; tandis que le coloris, étendu en des couchesminces et glacé d une main tremblante, se passe des demi teintesquexigent les transitions. Son paysage marécageux Oseraie (Fig. 23) est d une couleurmonotone. Sur leau dormante, parmi les joncs, des fleurs de lis scin-tillent, leurs feuilles sont couchées sur l eau en cherchant bord de l eau, des saules et des érables verdoient, en formant des DESSIN ET COLORIS. lignes ondoyantes, obliques à gauche, et à droite, de gracieuses , remplie dalgues, repose dans un calme mystérieux ; quelquesrayons de. lumière tombant sur elle du ciel pur, recouvrent sa surfaced une pl


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