Fables de La Fontaine . ui voudra vivre encore après lui Doit sacquérir votre de vous que mes vers attendent tout leur prix : Il nest beauté dans nos écritsDont vous ne connoissiez jusques aux moindres traces,Eh ! qui connoît que vous les beautés et les grâces !Paroles et regards, tout est charme dans Ma muse, en un sujet si doux, Voudroit sétendre davantage:Mais il faut réserver à dautres cet emploi; Et dun plus grand maître que moi Votre louange est le , cest assez quà mon dernier ouvrageVotre nom serve un jour de rempart et dabri -rProtégez désormais le l


Fables de La Fontaine . ui voudra vivre encore après lui Doit sacquérir votre de vous que mes vers attendent tout leur prix : Il nest beauté dans nos écritsDont vous ne connoissiez jusques aux moindres traces,Eh ! qui connoît que vous les beautés et les grâces !Paroles et regards, tout est charme dans Ma muse, en un sujet si doux, Voudroit sétendre davantage:Mais il faut réserver à dautres cet emploi; Et dun plus grand maître que moi Votre louange est le , cest assez quà mon dernier ouvrageVotre nom serve un jour de rempart et dabri -rProtégez désormais le livre favoriPar qui jose espérer une seconde vie: Sous vos seuls auspices ces vers Seront jugés , malgré lenvie, Dignes des yeux de ne mérite pas une faveur si grande j La fable en son nom la demande :Vous savez quel crédit ce mensonge a sur procure à mes vers le bonheur de vous plaire fJe croirai lui devoir un temple pour salaire ;Mais je ne veux bâtir des temples que pour yp y . / / / / ^^^^^Cvlf ^Z^r^ /? ^a/rûj. FABLES, LIVRE Vil. io5 WtWIVWWVtVl VUVVV\Vl\VVVll\VV>lVV\VVV«ViVVVVV\VV\VVlVVI>VVi\M\IVl\,VVVU vw»> LIVRE SEPTIÈME. FABLE Ire. — Les Animaux malades de la peste. Un mal qui répand la terreur, Mal que le- ciel en sa fureurInventa pour punir les crimes de la terre ,La peste ( puisquil faut lappeler par son nom ) ,Capable denrichir en un jour lAchéron , Faisoit aux animaux la ne mouroient pas tous , mais tous étoient frappés : On nen voyoit point doccupésA chercher le soutien dune mourante vie ; Nul mets nexcitoit leur envie ; Ni loups ni renards népioient La douce et linnocente proie ; Les tourterelles se fuyoient ; Plus damour, partant plus de lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je *vois que le ciel a permis>F iur nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nousSe sacrifie aux traits du céleste courroux ;Peut-être il obtiendra la guérison n


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