Herculanum et Pompéi, recueil général des peintures, bronzes, mosaïques, etc., découverts jusqu'à ce jour, et reproduits d'apreès Le antichita di Ercolano, Il Museo borbonico, et tous les ouvrages analogues . la nymphe estcouronnée de laurier, ce qui est encore un indice desa liaison avec Apollon. Dautres explications ont été proposées, les unes in-complètes, les autres trop recherchées : on a vu dans cetableau laventure de Tirésias et celle dActéon, le juge-ment de Paris, les trois Grâces ; on y a découvert enfinles trois Gorgones , dont deux seulement étaient immor-telles (3), et le vieil At


Herculanum et Pompéi, recueil général des peintures, bronzes, mosaïques, etc., découverts jusqu'à ce jour, et reproduits d'apreès Le antichita di Ercolano, Il Museo borbonico, et tous les ouvrages analogues . la nymphe estcouronnée de laurier, ce qui est encore un indice desa liaison avec Apollon. Dautres explications ont été proposées, les unes in-complètes, les autres trop recherchées : on a vu dans cetableau laventure de Tirésias et celle dActéon, le juge-ment de Paris, les trois Grâces ; on y a découvert enfinles trois Gorgones , dont deux seulement étaient immor-telles (3), et le vieil Atlas, qui, ayant contemplé Méduseau moment où elle dévoile tous ses charmes, est changéen montagne (4). Cette dernière explication sappuie,comme lavant-dernière, sur la ressemblance des troisphysionomies. Nous nous en tenons à celle que nousavons proposée, et qui nous paraît plus simple et plusclaire. PLANCHE 129. Hercule, nayant pour tout vêtement, sur ses mem-bres bronzés par le soleil, que la peau du lion de Némée, (1) Ovid., Met. XIJ, 158; Apoll., p. 214; Pascal., VII, , 1214. (3)Hesiod., Theog., 274. (2)Lycophr., 480; Plut., Coriol., (4) Ovid., Met., IV, 656. i \. h S ^ \: v §> \ II n V s & Sï <£ i us - ,* DEUXIÈME SÉRIE. 73 et portant un carquois au côté , perce de ses flèchesles oiseaux redoutables du Stymphale. Ces oiseaux sontblancs, particularité remarquable dans notre fresque,car aucune peinture, aucune description navait en-core fait connaître leur couleur. Selon Pausanias, ilsétaient de la taille des grues , mais plus semblables auxibis, quoiquils eussent le bec plus fort et nullementrecourbé (i). En effet, les Stymphalides ont ici le becdroit, comme dans la plupart des monuments ; et Win-kelmann (2) a fort mal compris le sens du passage dePausanias, quand il a prétendu le faire concorder avecles documents opposés à celui-ci. Les médailles, lesautorités (3) et nos propres peintures (4), tout prouveégal


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