. Annales de la Société royale zoologique et malacologique de Belgique. Zoology; Mollusks. CXXII SOCIÉTÉ ROYALE ZOOLOGIQUE ET MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. log. Japon., IV, 1902, p. 103) un Cœloplana nouveau, C. Mitsu- kurii, dépourvu de cils nageurs tout comme de palettes, mais qui à la face inférieure (et sur elle seule) présente cependant des cils. Cet organisme vit au Japon sur les Zostera, Melobesia, etc., dans la zone littorale, mais parfois aussi on peut le voir flotter passivement à la surface de l'eau (observation faite sur les individus mis dans des flacons; — le fait est-il normal?), l


. Annales de la Société royale zoologique et malacologique de Belgique. Zoology; Mollusks. CXXII SOCIÉTÉ ROYALE ZOOLOGIQUE ET MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. log. Japon., IV, 1902, p. 103) un Cœloplana nouveau, C. Mitsu- kurii, dépourvu de cils nageurs tout comme de palettes, mais qui à la face inférieure (et sur elle seule) présente cependant des cils. Cet organisme vit au Japon sur les Zostera, Melobesia, etc., dans la zone littorale, mais parfois aussi on peut le voir flotter passivement à la surface de l'eau (observation faite sur les individus mis dans des flacons; — le fait est-il normal?), laissant alors ses deux longs tenta- cules pendre dans le liquide, comme le font les Cténophores. Mais un fait fort important, c'est que ces tentacules, d'aspect semblable à ceux des Gténaires, sont couverts de batteries de nématocytes et non de colloblastes! L'otolithe est fort petite, située dans une dépression entourée d'un rebord ou lèvre, comme chez Hydroctena donc, et non de tentacules comme chez Ctenoplana; autour de lui on remarque deux bandes hémicirculaires de cellules colorées en jaune. Abbott fait de cet organisme et d'une forme voisine trouvée en même temps, C. Willeyi, une espèce du genre Cœloplana « tenta- tively at least » : les caractères qu'il en donne, et spécialement la présence de nématocytes, me paraissent cependant les séparer nette- ment de ce genre célèbre et nécessitera pour elles la création d'un genre spécial. Ces Cœloplana, que pour plus de facilité j'appellerai Pseudocœlo- plana, sont donc des flotteurs passifs, et lorsqu'ils se déplacent acti- vement (mais fort lentement, selon Abbott) c'est lorsqu'ils rampent. Les Cœloplana de Kowalewsky sont mieux adaptés déjà à la repta- tion. Quant aux Ctenoplana, qui possèdent à la fois des cils et des palettes vibrantes, ils sont aussi bien nageurs que rampants. Comment nous représenter les affinités de ces divers types? Il me semble que le schéma que voici


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