. Etat du royaume de Danemark, tel qu'il etoit en 1692. E22MM ■■! j|n| ^ PREFACE. qui nefentplus des douces influen-ces du Soleil jtteji[pas long-tems àêtre convaincu dutrifeétat _, oùilejl réduit en comparai/on de ceuxqui habitent dans fon pais na-tal j de même celui qui fait parexpérience à quelles foufran-ces expofe une maladie languif-fante _, ou la perte de la Liberté 3commencera dabord à mettre àfon véritable prix ce qwà peineilregardoit autre-fois comme di-gne de fes foins. Cette Expérience nefl autrecho/ej que ce quun homme aprendpar les ehofes qui lui arrivent^ oupar les remarques qui
. Etat du royaume de Danemark, tel qu'il etoit en 1692. E22MM ■■! j|n| ^ PREFACE. qui nefentplus des douces influen-ces du Soleil jtteji[pas long-tems àêtre convaincu dutrifeétat _, oùilejl réduit en comparai/on de ceuxqui habitent dans fon pais na-tal j de même celui qui fait parexpérience à quelles foufran-ces expofe une maladie languif-fante _, ou la perte de la Liberté 3commencera dabord à mettre àfon véritable prix ce qwà peineilregardoit autre-fois comme di-gne de fes foins. Cette Expérience nefl autrecho/ej que ce quun homme aprendpar les ehofes qui lui arrivent^ oupar les remarques quil fait furla condition dautrui. La pre-mièreejî ^Directrice ordinaire detous les hommes j qui ne regar-dent pas volontiers derrière eux _,& qui comme faint Thomas neveulent jamais croire à moinsquils ne touchent & quils nevoient. Ain fi pour ce qui regar-de. cm PREFACE. de la Sautée07-porelie nousvoionsque ceux qui y font accoutumeznontprefque pas la moindre idéedes mijeres de la maladie > & t àrcor/équent ils nont aucunjoindë-viter les éxeez qui peuvent lesrendre malade s:Les tri/les exem-ples quon voit tous les jours desDébauches dun mijérable mala-de j ne >(ont pas capables dinfpi-rerde V horreur aux autres pourla débauche. Mats la dExpérience eft ion des Sages : Car ceux qui ontde là prudence ne manqueront pasde profiter des accidens dautruifoit pour lafanté-foit pour la Li-bertéj fijdévitertout ce qui peutles faire tomber dans un pareilmalheur-. Et lun des grands a-vaut âge s que nous tirons delafb-ciétéj eft que le fecours des autres■ peut non feulement nous fervir ;mais que nous pouvons même pro-fiter de leurs malheurs.# « i
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