Ãtudes cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . ©sentée, et toute la crise consisteen mouvements, souvent dune violence extrême, sexécutant sui-vant un certain rythme ou dans le désoi^dreleplus complet. Il syjoint des cris, des pi^opensions k moivlre et à déchirer, et parfoislaccès devient furieux. Dautres fois, lattaque de grands mouve-ments na rien deffrayant et se compose presque exclusivement desalutations, de sauts et de culbutes vaiiées, qui rappellent les exer-cices des acrobates, et justifient le nom (Xattaqiies de clownisrnequon peut leur donnei\ Plusieurs foi
Ãtudes cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . ©sentée, et toute la crise consisteen mouvements, souvent dune violence extrême, sexécutant sui-vant un certain rythme ou dans le désoi^dreleplus complet. Il syjoint des cris, des pi^opensions k moivlre et à déchirer, et parfoislaccès devient furieux. Dautres fois, lattaque de grands mouve-ments na rien deffrayant et se compose presque exclusivement desalutations, de sauts et de culbutes vaiiées, qui rappellent les exer-cices des acrobates, et justifient le nom (Xattaqiies de clownisrnequon peut leur donnei\ Plusieurs fois nous avons observé ces sortes dattaques La période épileptoide était réduite à quelques convulsionspartielles de la face; puis les grandes salutations, les cris, quelquesmouvements désordonnés, interrompus quelquefois par un arc decercle de courte durée, composaient tout le i^este de laccès. Lesaccès étaient séparés par une sorte de sommeil, pendant lequel de t. Clave, de Chartres, Journal de Corvisart, tome XV, ]>. il G. ^^ VIOLENCE DES «GRANDS MOUVEMENTS. A Delataye et , ATTAQUE DE GRANDS MOUVEMENTS OU ATTAQUE DE CLOWNISME. 311 légers signes de tête, quelques mouvements des lèvres, semblaientrévéler la présence dune hallucination. Au milieu de ce calme,quelques mouvements convulsifs de la face indiquaient le retourde lagilation. Pendant cette variété dattaque, la perte de connaissance nestpas complète. Quelques malades ont même pleinement con-science de leur état, et, au sortir de laccès, affirment navoir pu,malgré tous leurs efforts, maîtriser leur agitation. Quand ellesont pu y arriver pendant quelques instants, elles nont abouti quà provoquer bientôt une crise plus violente. Les exemples de cette variété de la grande attaque ne sont pasrares, puisquon peut y rattacher la plupart des cas un peu in-tenses de lhystérie vulg
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