. Manuel d'histologie experimentale. onnées de la physiologie expérimentale et les obser-vations de pathologie humaine, les portions de lécorce grise ducerveau qui correspondent aux fonctions motrices des membres sontles deux circonvolutions qui bordent le sillon de Rolando et lelobule paracentral. Les parties où lon a localisé les fonctions motri-ces des membres sont représentées dans le schéma ci-contre (fig. 259)que nous empruntons au mémoire de Charcot et Pitres (1) sur leslocalisations motrices dans lécorce du cerveau. Le centre moteur de la langue est situé dans le pied de la troi- (1) L
. Manuel d'histologie experimentale. onnées de la physiologie expérimentale et les obser-vations de pathologie humaine, les portions de lécorce grise ducerveau qui correspondent aux fonctions motrices des membres sontles deux circonvolutions qui bordent le sillon de Rolando et lelobule paracentral. Les parties où lon a localisé les fonctions motri-ces des membres sont représentées dans le schéma ci-contre (fig. 259)que nous empruntons au mémoire de Charcot et Pitres (1) sur leslocalisations motrices dans lécorce du cerveau. Le centre moteur de la langue est situé dans le pied de la troi- (1) Localisation des maladies cérébrales, par David Ferrier, traduction française. GermerBaillière, 1880. 672 LESIONS DU CERVEAU ET DU CERVELET. sième circonvolution frontale gauche (1, fig. 259) et dans la portioncontiguë de la circonvolution frontale ascendante. Le centre moteur de la partie inférieure de la face occupe lextré-mité inférieure des deux circonvolutions ascendantes frontale etpariétale (2, fig. 259).. Fin. 2r)9. Le tiers moyen de la circonvolution frontale ascendante présentele centre des mouvements isolés du membre inférieur (3, fig. 259). Le lobule paracentral, le tiers supérieur de la circonvolution fron-tale ascendante et les deux tiers supérieurs de la circonvolutionpariétale ascendante président à la motilité des deux membres supé-rieurs du côté opposé du corps {â^, fig. 259). Suivant Charcot et Pitres, à qui nous empruntons ce résumé, il nefaudrait pas croire que les centres précédents attribués, daprès lex-périmentation , aux fonctions motrices, possèdent des limites géomé-triques. Ils varient dans une certaine mesure suivant les espècesanimales ; mais il nen est pas moins vrai que chez les mammifèressupérieurs, les singes par exemple, il existe des zones motrices dis-tribuées dans lécorce cérébrale suivant un plan général qui se re-trouve chez lhomme. 3° Le lobe temporal est formé de trois circonvolut
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