. Contes et nouvelles de Marguerite de Valois, reine de Navarre. Nouv. éd. ornée de 75 jolies gravures . op caché une petite faute , en a faitune plus grande. Je crois savoir 7 ditHircan, de qui vous voulez parler :mais au moins ne la nommez pas. Jevous demie ma voix, dit Guebron ; y DE NAVARRE. (>I condition que quand vous aurez faitle conte, vous nous direz les noms ,dont nous jurons de ne jamais vous le promets , dit Emarsuite ,persuadee que je suis quil ny a rienquon ne puisse dire honnêtement. ()2 CONTES DE I, A I\ E I IX K LUI. CONTE. Diligence personnelle tlun Prince pourél


. Contes et nouvelles de Marguerite de Valois, reine de Navarre. Nouv. éd. ornée de 75 jolies gravures . op caché une petite faute , en a faitune plus grande. Je crois savoir 7 ditHircan, de qui vous voulez parler :mais au moins ne la nommez pas. Jevous demie ma voix, dit Guebron ; y DE NAVARRE. (>I condition que quand vous aurez faitle conte, vous nous direz les noms ,dont nous jurons de ne jamais vous le promets , dit Emarsuite ,persuadee que je suis quil ny a rienquon ne puisse dire honnêtement. ()2 CONTES DE I, A I\ E I IX K LUI. CONTE. Diligence personnelle tlun Prince pouréloigner un amant importun. .Le roi François I étant aile avecpeu de suite passer quelques jours àun fort beau château, tant pour ychasser , que pour se délasser, fut ac-compagne dun seigneur aussi hon-nête, aussi vertueux, aussi sage etaussi bien fait que Prince quil y eût àla cour. Ce seigneur avoit épouséune femme dune beauté mediocre quil aimoit autant quun maripeut aimer sa femme. Il avoit tant deconfiance en elle , que quand il ai-moit ailleurs, il ne lui en faisoit point h). Frcruitt/-mr J» Jotrticm Jra/f1 or. NAVAIUE. qî un secret, bien persuada quelle na* voit dautre volonté que la sienne. Ceseigneur conçut une fort grande ami-tié pour une veuve de qualité quipassoit pour la plus belle femme deson temps. Si le prince aimoit fortcette veuve , la princesse sa femmene laimoil pas moins. Elle lenvovoitsouvent quérir pour boire et mangeravec elle , et la trouvoit si sage et sihonnête , que bien loin dêtre fàcheeque son mari laimât , elle avoit dela joie de voir quil sadressât à unsujet si digne et si vertueux. Cetteamitié fut si longue et si parfaite ,que le prince semployoit aux affairesde la veuve comme aux siennespropres , et la princesse sa femmenen faisoit pas moins. La beauté de la veuve lui acquitplusieurs seigneurs et gentilshommespour soupirans. Les uns recber- f) j. C ONT E S T> F. LA RE1 NE choient sa bienveillance par amour


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