. Les Français peints par eux-mêmes . us proposerais. Ma femmelhabile en ce nionient; nous ne ferions que ly aller re-joindre, et de là nous partirions pour lItalie. Madame11 sera ravie de vous voir, de vous connaître. Il y alongtemps quelle me demande une demoiselle de com-pagnie, et ce sera pour elle une joie de saluer en vousune amie, une amie si charmante et si spirituelle. — interrompit timidement Victorine enbaissant les yeux. — Won, ce que je vous dis là est lexpression sincèrede ma pensée. Vous me plaisez, mademoiselle, vous meplaisez beaucoup, cl je serais enchanlé de pouv
. Les Français peints par eux-mêmes . us proposerais. Ma femmelhabile en ce nionient; nous ne ferions que ly aller re-joindre, et de là nous partirions pour lItalie. Madame11 sera ravie de vous voir, de vous connaître. Il y alongtemps quelle me demande une demoiselle de com-pagnie, et ce sera pour elle une joie de saluer en vousune amie, une amie si charmante et si spirituelle. — interrompit timidement Victorine enbaissant les yeux. — Won, ce que je vous dis là est lexpression sincèrede ma pensée. Vous me plaisez, mademoiselle, vous meplaisez beaucoup, cl je serais enchanlé de pouvoir fairequelque chose pour votre Laccent avec lequel ces derniers mots furent pro-noncés parut étrange à Victorine. Elle regarda pour lapremière fois .M. R, et lui demanda si son intenlionétait de rester longtemps en Italie. — Fort longtemps, répondit-il , baissant la voix : — Aussi longtemps que vous voudrez. Victorine recula doucement son fauteuil, car M, R** 48 LA DEMOISELLE DE sélait siiigiiliércnicnt rap|)roché delle, tout en pnrlant. Lenlrelien fut dus lors anime et véhément du côté deM. R*. qui sétait pris dun réel enthousiasme pour lesbeanx yeux de la jeune fille. Il prodieua les ilallcrics,les offres de snrviccs, les promesses. Il fit briller 1rs re-flets chatoyants de sa fortune, le luxe de sa livrée, il fitenfin tout ce que fait un homme riche, médiocrementspirituel, qui veut subjuguer le cœur dune jeune filleeu sadressant à sa vanilé. Mais Victorine ne comprit rien à celte habile stratégiedu Lovclacc; elle ne comprit pas pourquoi cet hommeétalait ainsi à ses yeux son faste et son opulence; novicequelle était, elle sétonna dèlre lobjet dun tel empres-sement. Elle était venue tremblante, tout émue de sa dé-marche, agitée par la crainte dun refus; et elle sevoyait accueillie, elle se voyait fêtée, flattée, combléedéloges et dadulations par un homme riche qui ne laconnaissait pas, et
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