Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ut défaut de pouuoir i^^niàipçï Prcb,auec{bnparcil,foitparnature,ouparaccidét. LimpuiflTan- ^ naturelle,quelquefois procède feulement du bas aa
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ut défaut de pouuoir i^^niàipçï Prcb,auec{bnparcil,foitparnature,ouparaccidét. LimpuiflTan- ^ naturelle,quelquefois procède feulement du bas aagc:& ^» Î^^ eft commune,tant à lhomme quà la femme. Lef-^. 8. Pa-nels tandis quils font pupilles,ceft à direjhomme moin-»« quatorze ans, &c la femme de douze, nont puilfan- I^efrigidmce (félon les communes vertus de Nature ) dexercei lade C malef,de la chair, & par ainfi ne font aptes à contrader mariao^e, . peo. Djmefme quils nont encor fens, ny iugement arrefté, pour Q^ confentement. Et bien que toute efpece de crime «^. larcin,facrilege,meurtre , pariure , & femblables, ^. ^ choir en eux , toutefois ccluy de la chair commu- rit,némentny tombe pomt: & voila pourquoy ne vcuuent dadultère Quelquefois limpuiifance de na- ntilt.^.i. Deture procède de froideur. ccft à dire dvne température fi », 2 OEVVRES MORALÏÔS>iftig. 1^ froide,quelle nefepourroit efchaufFer , ny accommodcrlnalef. compaignie charnelle de femme, quelle que ce Toit : car ïa annota- lhomme efl: empefché par froideur cognoiftre vnefem-*»»». I. me, qui eft empefché aufli de f approcher de toutes les au- /»»- très. Et cefte efpece dimpjiifance appartient aux hommesfuheresL feulement : fjfHfante caufe pour empefcher le mariaee,»n- quon eft en traidé daccorder,& confommer , ou bien dif-*«^eàeU6l. naturelle peut prouenir auffi deftre cha-fue.
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