Sainte Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal, sa vie et ses IV, Lettres . LETTRE XCV {Inédite) A LA MÈRE MARIE-JACQUELINE FAVRE SUPÉRIEURE A LYOX Il faut du courage et de lénergie pour entreprendre la vie religieuse. — Nou-velles des instances qui se faisaient à Rome. ?— Recommandations pour un envoide lettres. VIVE -j- JÉSUS ! [Annecy], 6 mars 1617. Ce bonhomme nous vient avertir quand il veut partir, desorte, ma très-chère amie, que vous naurez que ce mot pourlequel je quitte lOffice. Il ny aurait nulle apparence de retenirici la bonne Nous ly avons résolue, elle est demeur


Sainte Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal, sa vie et ses IV, Lettres . LETTRE XCV {Inédite) A LA MÈRE MARIE-JACQUELINE FAVRE SUPÉRIEURE A LYOX Il faut du courage et de lénergie pour entreprendre la vie religieuse. — Nou-velles des instances qui se faisaient à Rome. ?— Recommandations pour un envoide lettres. VIVE -j- JÉSUS ! [Annecy], 6 mars 1617. Ce bonhomme nous vient avertir quand il veut partir, desorte, ma très-chère amie, que vous naurez que ce mot pourlequel je quitte lOffice. Il ny aurait nulle apparence de retenirici la bonne Nous ly avons résolue, elle est demeuréecontente. Nous la garderons un peu et essayerons de lui forti-fier son corps et lui faire connaître que ce nest pas tout cequelle pense, de ces grands sentiments de Dieu. Jai aversionaux mollesses desprit et trop grande tendreté ; enfin lesprit deDieu est joyeux et vigoureux et non tendre ni languissant;jespèrq en Dieu que nous laffranchirons. Eprouvez bien la Sœur N***; je crois quelle sera bravefille ; son esprit me plut. Mais il leur faut faire croire cette. 176 LETTRES DE SAINTE CHANTAL. vérité : que notre bon Dieu ne nous demande point des parolesni des sentiments, mais oui bien lhumilité et douceur de cœur,avec les œuvres que ces chères vertus produisent où elles sontréellement. Certes, ma très-chère fille, cest de vrai une grandeaffliction aux parents de notre pauvre Sœur N*** et une bonnemortification pour nous de la voir sortir, mais quel moyen dene pas le faire? Il ne faut pourtant rien précipiter, mais allerselon la prudence et le conseil. Cest un grand bien que les PèresJésuites la connaissent; Dieu conduira tout cela, vous le verrez: Quand vous écrirez à notre très-chère Sœur Barbe-Marie,saluez-la étroitement de notre part; nous aimons son cœur detoute la force du nôtre. Croyez, ma très-chère fille, que vrai-ment nous avons eu notre part de la mortification de ne vouspas écrire à laccoutumée, car vous mêtes chère e


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