. Bruxelles à travers les âges . nces méticuleuses du public, nous avons un-échantillon curieux quidate déjà de loin. Mlle Stoltz, qui dès i838 entra à lOpéra de Paris sur la recommandation ducélèbre Nourrit qui lavait entendue à Bruxelles, chantait à la Monnaie en Stoltz, qui pendant les neuf années quelle passa à lOpéra de Paris obtint dessuccès retentissants et persistants, pour qui Donizetti écrivit le rôle de Léonor dela Favorite, quelle a marqué dune empreinte si personnelle et si puissante, nesatisfaisait pas les dilettanti bruxellois. On reconnaissait la beauté de son timbre


. Bruxelles à travers les âges . nces méticuleuses du public, nous avons un-échantillon curieux quidate déjà de loin. Mlle Stoltz, qui dès i838 entra à lOpéra de Paris sur la recommandation ducélèbre Nourrit qui lavait entendue à Bruxelles, chantait à la Monnaie en Stoltz, qui pendant les neuf années quelle passa à lOpéra de Paris obtint dessuccès retentissants et persistants, pour qui Donizetti écrivit le rôle de Léonor dela Favorite, quelle a marqué dune empreinte si personnelle et si puissante, nesatisfaisait pas les dilettanti bruxellois. On reconnaissait la beauté de son timbre 232 BRUXELLES MODERNE. de voix, mais on la jugeait artiste insuffisante, et on allait jusquà la déclarerindigne de figurer dans la troupe du Grand-Théâtre. Voici ce quun critique disait delle en i836 : « Il est très rare de rencontrer uneaussi belle qualité de voix que la sienne, mais elle nen tire quun médiocre lui faudrait des études conduites par un maître habile pour faire disparaître de. Le Théâtre de la Monnaie après sa reconstruction par Poelaert (i85fi).Dessin original de E. Puttaert. détestables habitudes dune trivialité insoutenable. Nous avions espéré quappeléeà notre théâtre de premier ordre, elle comprendrait la nécessité de devenir artisteet de perfectionner les précieux avantages quelle a reçus de la nature; jusquàprésent nous navons pu constater que des défauts. Les progrès napparaissent pasencore. » Le soir de la première de Robert Bruce, un opéra nouveau, qui nétait quunetraduction de la Donna del Lago de Rossini, tout à coup, au second acte, sa voixbaissa dun quart de ton. Les admirateurs à tout prix de la cantatrice lapplau-dirent. Des sifflets leur répondirent. Un tumulte épouvantable éclata. De plates CHAPITRE II. 233 injures furent lancées par-dessus la rampe à Mme Stoltz qui, affolée, cria : « Maison minsulte! Cest odieux; je suis brisée! - et déchira son mouchoir dont elle jetav


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