. Annales des sciences naturelles. e à la bipartition est générale chez les Girafes. Les variations de la gouttière et des trous sourciliers peuventêtre assez étendues et il serait oiseux de les décrire. Disonscependant que si la tendance à la prolifération osseuse estplus accentuée sur les Girafes rattachables au type méri-dional, elle est également très accentuée, en ce qui concernela partie du crâne qui nous occupe, sur les Girafes du Nord :nous avons pu observer, sur une vieille Girafe mâle duSénégal, un processus de recouvrement de la gouttière sour-cilière, presque aussi complètement réa
. Annales des sciences naturelles. e à la bipartition est générale chez les Girafes. Les variations de la gouttière et des trous sourciliers peuventêtre assez étendues et il serait oiseux de les décrire. Disonscependant que si la tendance à la prolifération osseuse estplus accentuée sur les Girafes rattachables au type méri-dional, elle est également très accentuée, en ce qui concernela partie du crâne qui nous occupe, sur les Girafes du Nord :nous avons pu observer, sur une vieille Girafe mâle duSénégal, un processus de recouvrement de la gouttière sour-cilière, presque aussi complètement réalisé que sur la Girafedu Cap que nous citons un peu plus haut (Coll. dAnat. Muséum de Paris : A. 10617) (fig. 10). En ce qui concerne les trous sourciliers, les affinités desGirafes paraissent exister plutôt du côté des Bovidés que decelui des Cervidés. Ces derniers ne présentent pas cette goût- REr,[lEF{CllES SUR LES GIRAFES 5 1 lière soiircilière dont nous venons de parler, tandis quelle. sébauche et se développe parfois même considérablement chér-ies Bœufs, dontcertains rappellent, à ce point de vue, les Girafes. 52 MAURICE DE ROTHSCHILD ET HENRI NEUVILLE Cliez CCS (Icrniùrcs, la gouUiùre nest pas aussi acconliiécàlétat jeune et se réduit à une simple dépression longitudinaleau fond de la([uellc souvrent les trous sourcilicrs. Son dévelop-pement est encore moindre sur lOkapi, qui tend à représen-ter, à ce point de vue encore, un stade jeune des (Girafes. Très en arrière de ces trous souicilicrs, au-dessous de la])artie antérieure des cornes principales et à 0,()i:) ou 0,02de la crête limitant en luuit la losse temporale, un orilice de(),002 à (),()(>;{ de diamètre, accompagné de très petits orificessecondaires diversement situés, donne accès dans un canaldirigé de haut en bas et allantdébouclier à lapartiesupérienreet antérieure de la fosse temporale, juste derrière rapo|)liysedu frontal, dette
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