. Les Français peints par eux-mêmes . sorti plussimple, plus admirable et plus touchant, sous les formeset les coutumes iiouvelles. Quand on se rappelle ce que les religieuses ont eu dsouffrir d une époque fatale, on ne peut .sempêcherdadmirer le courage de ces pauvres femmes luttantcontre les persécutions, sans autres armes ((ue lhumi-lité et la patience. Et récemment, quand la révolutimigronda pour la seconde fois dans nos rues, élaient-cedes femmes ordinaires que celles qui allaient , au périlde leur vie, chercher dans les rangs de Imis les partisdes blessés d penser, des mourants d secouri
. Les Français peints par eux-mêmes . sorti plussimple, plus admirable et plus touchant, sous les formeset les coutumes iiouvelles. Quand on se rappelle ce que les religieuses ont eu dsouffrir d une époque fatale, on ne peut .sempêcherdadmirer le courage de ces pauvres femmes luttantcontre les persécutions, sans autres armes ((ue lhumi-lité et la patience. Et récemment, quand la révolutimigronda pour la seconde fois dans nos rues, élaient-cedes femmes ordinaires que celles qui allaient , au périlde leur vie, chercher dans les rangs de Imis les partisdes blessés d penser, des mourants d secourir, des cada-vres d ensevelir? Mais, dites-vous, ce nest pas une femmeque celle qui jieut ainsi trouver en elle-même la forcedaider les agonisants et regarder les uioits sans pâlir.—Voyez pourtant ! ses traits sont encore jeunes et ses mem-bres délicats. — Son cœur est de marbre. — Malheu-reux! puissiez-vous napprendre jamais par quels subli-mes efforts sacquiert celle énergie que vous calomniez! 140 LA Dame de Saint-Michel. Vous vous étonneriez de la quanlilé de larnus quelle aversées, comme de celles quelle a taries. Une femme ordinaire laissera mourir le malheureuxqui réclame des secours, parce que son corps est hideuxà voir et couvert de plaies dont les miasmes contagieuxsexhalent de ses vêtements en guenilles. — Quil passeune religieuse, elle approchera sans hésiter, elle tou-chera ces plaies qui renferment peut-être un principe demort; et si le malade a besoin dun appui, elle lui don-nera la main, sil le faut, pour le conduire. — Et cepen-dant celle femme a tous les instincts de son sexe : elleet dune propreté extrême; un ordre tout féminin a pré-sidé .1 larrangement de sa cellule, et ses vêtements sontdune netteté irréprocliable. Elle aime les fleurs, dont lesparfums font naître les douces pensées; elle a des nerfs,peut-cire; elle est femme, enfin, avec toutes les faibles-ses puériles des autres : il ne faudrait po
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