Åuvres diverses de M L de Chaulieu . plus folides beautés. Mufes, que jai tant chéries iJe vous quitte déformais ;Adieu douces rêveries t Vous de M. L. de Chaufieu. 6$ Vous ne reviendrez Pinde , adieu Fontaine >Adieu Lauriers toujours verds >Lieux facréi oïl MclpoméncMa prit à faire des Vers. Auflï-bicn de ma cariére Je touche au bouc, & les Dieux Commencent de la lunaierc A priver mes triftes yeux : Difparoiffez, fonge aimable. Je veux de la vérité, Dans le malheur qui m*accable , Voir du moins Taufterité. Mâîs qu*a donc tant à fe plaindreQui fçait méprifer


Åuvres diverses de M L de Chaulieu . plus folides beautés. Mufes, que jai tant chéries iJe vous quitte déformais ;Adieu douces rêveries t Vous de M. L. de Chaufieu. 6$ Vous ne reviendrez Pinde , adieu Fontaine >Adieu Lauriers toujours verds >Lieux facréi oïl MclpoméncMa prit à faire des Vers. Auflï-bicn de ma cariére Je touche au bouc, & les Dieux Commencent de la lunaierc A priver mes triftes yeux : Difparoiffez, fonge aimable. Je veux de la vérité, Dans le malheur qui m*accable , Voir du moins Taufterité. Mâîs qu*a donc tant à fe plaindreQui fçait méprifer la more,Et qui bien-loin de la craindre »La regarde comme un porc ?C*eft comme je Tenvifage ,Et lactens tranquillement :Tout ce qui fait Thomme fage,N*cft que le dernier moment. Je fens quun Dieu fe retire,Ceft ce Dieu qui préfcnca Tom. h £ te O^m^res diverfii A ma jcunefle la LyreQue Chapelle me prcta ;Je vais, Décffe, à ta gloire ^A rhonncur de tes bienfaits ,Pendre au Temple de MémoireLes derniers Vers que jai faics^. di M. L. tle Chiulieu* gf LES LOUANGESDE LA VIE CHAMPESTRE, A FONTENAY, MA MAISON DE CAMPAGNE* D EN I7IO. Efeçt, aimable folitudc >Séjour du calme & de la paix $Afîlc oiJ nentrèrent jamaisLe tumulte & rinquiétudCi, Quoi, jaurai tant de fois chant|Aux cendres accords de ma Lyre »Tout ce quon fouffre fous TEmpirèDe lAmour & de la Beauté 5 Et plein de la reeonnoiflancçDe tous les biens que tu mas faits ^Je laiflerai dans le filenceTes agrémens & tes bienfaits? Ea fS OEuvres diverjis C*eft toi qui me rens à moi-mêmei Tu calmes mon coeur agité ; Et de ma feule oifivcté Tu me fais un bonheur extrême. Parmi ces Bois & ces Hameaux ,Ceft là que je commence à vivre %Et jempêcherai de my fuivrcLe fouvenir de tous mes maux. Emplois, grandeurs tant defirccs »Jai connu vos illufions ;Je vis loin des préventionsQui forgent vos chaînes dorécSé La Cour ne peut pl


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