Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . renommée. Du reste, cette façon de restaurer lesmonuments anciens en les détruisant pour les refaire, est plus fréquente quon lecroit, si bien que souvent les injures du temps sont moins désastreuses pour les édi-fices que certaines restaurations. Nos églises lyonnaises, particulièrement, en ont souf-fert tout autant que de la rage des huguenots et des révolutionnaires. dura pendant trois quarts de siècle et fut marquée par desœuvres brillantes et favorables au bien des populations. Lartprit u
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . renommée. Du reste, cette façon de restaurer lesmonuments anciens en les détruisant pour les refaire, est plus fréquente quon lecroit, si bien que souvent les injures du temps sont moins désastreuses pour les édi-fices que certaines restaurations. Nos églises lyonnaises, particulièrement, en ont souf-fert tout autant que de la rage des huguenots et des révolutionnaires. dura pendant trois quarts de siècle et fut marquée par desœuvres brillantes et favorables au bien des populations. Lartprit un nouvel essor. Aux timides et modestes tentatives de lafin du xe et xie siècle, succède une véritable floraison artistiquequi sépanouit de toutes parts. Dans la ville comme dans les troispetites principautés, il se construit des édifices bien plus impor-tants que ceux qui les avaient précédés. Néanmoins, il y aencore indécision dans le mouvement esthétique qui entraînenos artistes : ils subissent sensiblement linfluence des provinces 2()2 HISTOIRE di: LYON LONGITUDINALE. voisines et plus ou moins vivement, suivant quils en sont plusou moins rapprochés. Lyon conserva, sous le rapport de lart, lemême caractère éclectique quil tient de la nature elle-même, seulement il syjoint, conformé-ment à ses tradi-tions séculaires,des tendancesmarquées à reve-nir à lart romain(fig. 285), ten-dances qui se tra-hissent déjà dèsle milieu du xesiècle, mais quine parviendront Fi-. 285. — COUPE DU CHOEUR ET dune PARTIE DE LA NEF 1 1», ,, a leur complète HE L EtiLISE D AINAY x Fac-similé dune gravure de Séon, daprès Tony Desjardins, manifestation(A. Peyré, Manuel darchitecture reliqieuse, Lyon, i8xj.) ». » r> 1 qu a la tin du Ce dessin, dune parfaite exécution et finement gravé, repré-sente, aussi exactement que le permettent ses dimensions mi- XIIe, après S êtrenimes, les traits caractéristiques de léglise dAinay : sa nef à laspect sév
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