Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . imaux amai-gris , des chèvres, des porcs,errent autour des champs demaïs mal cultivés et mal clos;des buffles sont accroupis dansleau boueuse. Quoiquil y ait euprogrès notable, grâce à lexcé-dent de production du maïs,le paradis de la Transcaucasieest un des pays où lon constate le mieux combien peu lutilisation dun pays est en rapport direct avec sarichesse naturelle. Que de granits ingrats entretiennent les hommes quiles cultivent dans un bien-être supérieur à celui des Mingréliens, vivantà grandpeine sur leur grasse terre dalluvions


Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . imaux amai-gris , des chèvres, des porcs,errent autour des champs demaïs mal cultivés et mal clos;des buffles sont accroupis dansleau boueuse. Quoiquil y ait euprogrès notable, grâce à lexcé-dent de production du maïs,le paradis de la Transcaucasieest un des pays où lon constate le mieux combien peu lutilisation dun pays est en rapport direct avec sarichesse naturelle. Que de granits ingrats entretiennent les hommes quiles cultivent dans un bien-être supérieur à celui des Mingréliens, vivantà grandpeine sur leur grasse terre dalluvions! Quoique habitant naguère en*dehors des limites politiques de la Trans-caucasie russe, les Lazes de lAdjara et du Tchoroukh nen sont pas moinsles frères de race et de langue des Mingréliens et des Grousiens ; ceux quirestent soumis à la Turquie, jusquau delà de Trébizonde, sont aussi desGéorgiens, plus ou moins mélangés, et par delà ces limites beaucoup denoms démontrent le séjour des Grousiens dans lintérieur de lAsie Mineure. /r h fH S ? ? ? \J4 FEMME Ï Dessin de Th. Deyrolle, daprès nature. 1 Borozdin, Zapiski kavkavzskavo Otdela, VU, 1866. 180 NOUVELLE GEOGRAPHIE UNIVERSELLE. à une époque reculée1. Rosen, qui visita la Lazie en 1844, a mis hors dedoute que lidiome des habitants est très rapproché des dialectes grou-siens2; le parler de lancienne frontière russe et des bords du Tchoroukhdiffère à peine du beau mingrélien des environs de Zougdidi, où se récitentencore les vieilles poésies populaires3; mais le langage de la côte occiden-tale est très mêlé de mots turcs et grecs. Quant aux mœurs des Àdjareset des autres montagnards lazes, elles ressemblent à celles des Imères. Lesuns et les autres ont le respect des cheveux blancs, tous pratiquent large-ment lhospitalité ; leur attitude est pleine de réserve, quoique leur curio-sité soit en éveil ; comme la plupart des Caucasiens, ils aiment le luxe etléléga


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