. Bruxelles . le siècle nétait point révolu que les ruines accumuléesavaient fait place à une cité rajeunie. -Mais Bruxelles nétait pas une résidence royale et la faire ou plusgrande ou plus belle réclamait une initiative c^ui ne pouvait être que celledu souverain, fort indifférent à ce genre de préoccupations puisquil sagis-sait dune cité quil navait jamais vue. On ne créa donc à Bruxellesaucun monument nouveau, aucune place nouvelle, aucune rue même, sice nest la très insignifiante rue de Bavière. Avec tout cela, la ville, en renaissant de ses cendres, avait changé Ce fut en 1706. 11 exerçai
. Bruxelles . le siècle nétait point révolu que les ruines accumuléesavaient fait place à une cité rajeunie. -Mais Bruxelles nétait pas une résidence royale et la faire ou plusgrande ou plus belle réclamait une initiative c^ui ne pouvait être que celledu souverain, fort indifférent à ce genre de préoccupations puisquil sagis-sait dune cité quil navait jamais vue. On ne créa donc à Bruxellesaucun monument nouveau, aucune place nouvelle, aucune rue même, sice nest la très insignifiante rue de Bavière. Avec tout cela, la ville, en renaissant de ses cendres, avait changé Ce fut en 1706. 11 exerçait alors un commandement dans Tarmée franco-espagnoleet combattait contre rAutriche. APERÇU GÉNÉRAL 13 daspect. Aux maisons de bois qui, comme à Londres, avaient offertaux flammes un si facile aliment, sétaient substituées des constructionsde briques et de pierres. Plusieurs, à grands frais, sinon avec beaucoupde bonheur, mettaient en relief des architectes préoccupés tout dabord. Monument du bourgmestre Anspach. de substituer aux anciennes formules des bizarreries architecturales pointexemptes de pittoresque, mais quil est difficile de ne pas signaler commeun amalgame des styles qui. dans les pays voisins, se disputaient laprééminence. La rue de la Madeleine, le 3Iarché aux Herbes qui la prolonge, la ruede la Montagne, un de ses affluents, la rue de la Violette, la VieilleHalle aux Blés, tout le centre, en un mot, garde de cette épcu^ue des i_^ BRlXI-LLES façades inlininuiU inlrrcssanles et dio-nes. rerlainement, de détourner unmoment Tattention du ])r()]iieneur. des sdiniilueux étalao-es auxquels estconsacré le bas de ces vénérables restes dun jiassé ([ui. ])ientôt. ne seraplus quun souvenir. Bruxelles ne disi)osait, à ce moment, ([ue (Tun nomltre limité darchi-tectes. Les princi])aux. Corneille van Xerven et Jean Coss. concou-rurent activement à la réétlification de lHôtel de \ille et des maisons dela (irandPlace, en même ten
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