. Le General Dourakine; . ncle : ilest clair quelle naime pas du tout sa mère, » sedisait-elle. Le général feignit de linquiétude, et ne pouvaitdissimuler sa joie aux yeux méchants et rusés deMme Papofski. « Il ne sémeut pas de la voir souffrir; il nelaime pas du tout, » pensa-t-elle. Et son visage rayonnait; sa bonne humeur écla-tait en dépit de ses efforts. Le lendemain, même scène; Mme Dabrovinequitte la table et va sétendre sur un canapé dansle salon; le général, quand il reste seul avecMme Papofski, se plaint de lennui que lui donnela santé de sa nièce Dabrovine, et demande con-seil à Mme


. Le General Dourakine; . ncle : ilest clair quelle naime pas du tout sa mère, » sedisait-elle. Le général feignit de linquiétude, et ne pouvaitdissimuler sa joie aux yeux méchants et rusés deMme Papofski. « Il ne sémeut pas de la voir souffrir; il nelaime pas du tout, » pensa-t-elle. Et son visage rayonnait; sa bonne humeur écla-tait en dépit de ses efforts. Le lendemain, même scène; Mme Dabrovinequitte la table et va sétendre sur un canapé dansle salon; le général, quand il reste seul avecMme Papofski, se plaint de lennui que lui donnela santé de sa nièce Dabrovine, et demande con-seil à Mme Papofski sur le régime à lui faire suivre. MADAME PAPOFSKI. Je crois, mon oncle, que ce que vous pourrie? 14 210 LE GÉNÉRAL DOURAKINfi. faire de mieux, ce serait de lui faire respirer unair plus doux, plus chaud. LE GÉNÉRAL. Cest possible!... Oui, je crois que vous avezraison. Je pourrais la faire partir plus tôt avecles Dérigny, et moi je ne les rejoindrais queniuillet ou en août, aux Le lendemain même scène. (Page 209.) Mme Papofski frémit. Son règne sera retardé dedeux mois au moins. MADAME PAPOFSKI. Il me semble, mon oncle, que dans son état desouffrance vous séparer delle serait lui donner uncoup fatal. Elle vous aime tellement que la penséede vous LE GÉNÉRAL. Vous croyez? Pourquoi maimerait-elle autant? LE GÉNÉRAL DOURAKINE. -211 MADAME PAPOFSKI. Ah ! mon oncle ! tous ceux qui vous connaissentvous aiment ainsi. LE GÉNÉRAL. Gomment, tous ceux que je quitte meurent dechagrin? Cest effrayant, en vérité. aussi vous mourrez de chagrin, et vos huitenfants avec vous! Ce qui fait neuf personnes!... eux nen font que cinq; cest quatrede moins que jaurai sur la écidément, je reste avec vous. MADAME PAPOFSKI. Mais non, mon oncle, ils seront neuf commechez moi, en comptant les Dérigny! LE GÉNÉRAL. Cest vrai! la qualité? MADAME PAPOFSKI. Ah! mon onc


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