. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. 114 A. MAGNAN Ainsi font la plupart des petits Passereaux ; leur marche aérienne est une véritable ligne ondulée, d'amplitude va- riable, formée d' pendant les coups d'ailes et de chutes obliques lorsque celles-ci sont presque fermées. Certains Passereaux,comme les Loriots, par exemple,peuvent, en raison de leur surface alaire assez développée, planer un certain temps ; ils font passage entre les espèces dont le vol est ondulé et celles qui constituent le groupe des Corvidés, dont la fréquence des battements n'est plus que


. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. 114 A. MAGNAN Ainsi font la plupart des petits Passereaux ; leur marche aérienne est une véritable ligne ondulée, d'amplitude va- riable, formée d' pendant les coups d'ailes et de chutes obliques lorsque celles-ci sont presque fermées. Certains Passereaux,comme les Loriots, par exemple,peuvent, en raison de leur surface alaire assez développée, planer un certain temps ; ils font passage entre les espèces dont le vol est ondulé et celles qui constituent le groupe des Corvidés, dont la fréquence des battements n'est plus que de 2 à 3 à la seconde et qui sont capables d'exé- cuter les ailes grandes ouvertes des planements d'une certaine durée. D'autres Passereaux, comme les Mé- sanges, les Rousserolles efTarvates, lesPhragmiteSjles Pics, les , ne peuvent se livrer qu'à des vols courts et peu soutenus, saccadés, parce que, leur existence se passant sur les arbres ou dans les roseaux, la faculté de voler est devenue chez eux beaucoup moins développée. Ces Oiseaux ne volent en efïet jamais bien longtemps en général et ne quittent le plus souvent un arbre ou un ro- seau que pour aller s'accrocher à un autre, La faculté de voler a presque disparu chez les Tro- glodytes qui vivent presque continuellement dans les buis- sons et dont le vol est des plus pénibles, chez les Tichodro- mes, qui volent par bonds comme les Papillons en allant d'un mur à l'autre. J'ajouterai enfin que la vitesse des Passereaux n'est jamais grande et que les meilleurs volateurs d'entre eux ne dépassent guère 50 kilomètres à l'heure. Parmi les Rapaces diurnes, il existe tout un groupe formé par les Faucons, qui montrent une virtuosité remarquable dans l'exécution du vol battu. Ils s'élèvent contre le vent en frappant des coups d'ailes répétés dont le nombre varie de 3 à 4 chez le Faucon pèlerin, à 5 ou 6 chez le Hobereau, qui vole à la manière des Martinets. Leur ascension, lor


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