. Tresor Des Feves Et Fleur Des Pois . de son équipage, le ramassaprécieusement, et le laissa couler dans une boug-ette de<uir quil avoit à sa ceinture pour y serrer les échan-tillons de ses fèves, mais après en avoir retiré le porte-manteau. Lendroit où la calèche de Trésor des Fèves sétoit ainsibutée à son ordre nest pas décrit parles voyageurs. Brucele place aux sources dulsil, M. Douville au Congo, etM. Caillé à Tombouctou. Cétoit une plaine sans bornes, sisèche, si rocailleuse et si sauvage, quil ny avoit pas unbuisson sous lequel giter, ni une mousse du désert pour re-poser sa tête en
. Tresor Des Feves Et Fleur Des Pois . de son équipage, le ramassaprécieusement, et le laissa couler dans une boug-ette de<uir quil avoit à sa ceinture pour y serrer les échan-tillons de ses fèves, mais après en avoir retiré le porte-manteau. Lendroit où la calèche de Trésor des Fèves sétoit ainsibutée à son ordre nest pas décrit parles voyageurs. Brucele place aux sources dulsil, M. Douville au Congo, etM. Caillé à Tombouctou. Cétoit une plaine sans bornes, sisèche, si rocailleuse et si sauvage, quil ny avoit pas unbuisson sous lequel giter, ni une mousse du désert pour re-poser sa tête endormie, ni une feuille nourricière ou rafraî-chissante pour apaiser la faim et la soif. Trésor des Fèvesne sinquiéta point. Il fendit proprement de longie son ET FLEUR DES POIS. 59 portemanteau, et il en détacha un des trois petits écrin»dont Fleur des Pois lui avoit fait la description. Ensuite, il louvrit comme il avoit fait de la calèclie, etsemant son contenu en terre, à la ])ointe de la serfouette :. Il en arrivera ce qui pourra, dit-il, mais jaurois grandbesoin dun pavillon pour me couvrir cette nuit, ne fùt-ilque dune plante de pois en fleur ; dun petit rég-al pour menourrir, ne fùt-il que dune purée de pois au sucre; et dunlit pour me coucher, ne fùt-il que dune plume de bien, je ne saurois revoir mes parents daujourdhui,tant je me sens pressé dappétit, et courbatu de la fa-tigue du voyage. 60 TRESOR DES FEVES Trésor dos Fèves navoit pas fini de parler, quil vit sour-(\rc du sa])le un superbe pavillon en forme de plante de poivS,(juimonta,^Tandit, sépanouit auloin, sappuya,despace entvspace, sur dix éclialas dor, se répandit de toutes parts eniiracieuses tentures de feuilla<4e, parsemées de fleurs de])ois, et sarrondit en arcades innombrables, dont chacunesupportait à la clef de son cintre un riche lustre de cristalchargé de boug*ies musquées. Tout le fond des arcades étoit•jarni degdaces de Venise, dune
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