. Apres La Pluie Le Beau Temps . ontinua jusquà la fin. LE NOTAIRE. Comment ne vous êtes-vous pas montrée quandil a manifesté le désir de semparer dune partiede largent de son père? GENEVIÈVE. Le peu de mots quil avait dits en parlant demoi mavaient tellement révoltée, que je ne voulaispas subir devant lui la honte de les avoir ée ne me vint pas, jusquau dernier moment,quil aurait linfamie de voler son père; et quandje le vis compter dix billets de mille francs et lesmettre dans sa poche, il était trop tard;jeus peuret je me suis sentie si tremblante, si prête à dé-faillir, que je


. Apres La Pluie Le Beau Temps . ontinua jusquà la fin. LE NOTAIRE. Comment ne vous êtes-vous pas montrée quandil a manifesté le désir de semparer dune partiede largent de son père? GENEVIÈVE. Le peu de mots quil avait dits en parlant demoi mavaient tellement révoltée, que je ne voulaispas subir devant lui la honte de les avoir ée ne me vint pas, jusquau dernier moment,quil aurait linfamie de voler son père; et quandje le vis compter dix billets de mille francs et lesmettre dans sa poche, il était trop tard;jeus peuret je me suis sentie si tremblante, si prête à dé-faillir, que je ne pus ni parler, ni faire un mou-vement. Ce ne fut que quelques minutes après sondépart précipité que jeus la force de mapprocherdu fauteuil pour j tomber. » Geneviève fondit en larmes; Jacques se précipitavers elle et lui prit les mains, quil baisa affectueu-sement. LE NOTAIRE. Pauvre petite ! je comprends la terrible émotionque vous avez dû éprouver. Je vous remercie de ! irinpiiiiii^iii!iii>riip«. Le notaire baisu la luain de Geneviève. (Pa^e 303.) APRÈS LA PLUIE LIC BEAU TEMPS 363 votre courage en me donnant tous les détails dece crime, car cest véritablement un crime quila commis; mais je trouve quil est encore surpassépar son attitude dans la scène que vous a fait subirvotre oncle. Et oser ensuite écrire la lettre quejai entre les mains! Son père la lira; cest unejustice à rendre. GENEVIÈVE, les Didins jointes cl dun air monsieur! Mon pauvre oncle, vous le tuerez :il aime tant son fils! LE NOTAIRE. Non, ma chère enfant; il nen mourra pas, et ilmérite cette punition que vous avez voulu luiépargner par votre héroïque silence. — Les misé-rables ! — Soyez tranquilles sur votre avenir, mesjeunes amis. Je ferai disparaître tous les obstaclesque vous redoutez. Adieu ; je vais préparer lactede désistement de la tutelle de votre oncle ; lexcel-lente Mlle Primerose restera maîtresse de vousdiriger comme elle la fait


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