. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. duit 120 centimètres cubes de ponce ou de sable, on les passe ensuite-au four de Pasteur. Après refroidissement, on ajoute 50 centimètres cubes de milieu à essayer pour la pierre ponce et 40 centimètres cubes seulement, pour le sable. Ces volumes, déterminés par des essais préliminaires, sont entièrement ab- sorbés par ces substrata, surtout après la stérilisation à l'autoclave à laquelle sont soumis tous les tubes. On obtient ainsi pour la culture du Radis, surtout avec la ponce, des milieux solides bien humectés, dans les- quels les racines se dé


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. duit 120 centimètres cubes de ponce ou de sable, on les passe ensuite-au four de Pasteur. Après refroidissement, on ajoute 50 centimètres cubes de milieu à essayer pour la pierre ponce et 40 centimètres cubes seulement, pour le sable. Ces volumes, déterminés par des essais préliminaires, sont entièrement ab- sorbés par ces substrata, surtout après la stérilisation à l'autoclave à laquelle sont soumis tous les tubes. On obtient ainsi pour la culture du Radis, surtout avec la ponce, des milieux solides bien humectés, dans les- quels les racines se développent aisément. Comme le sable se lassait et aurait pu op- poser une trop grande résistance à la péné- tration des-radicelles, immédiatement avant le repiquage des plantules, j'ai percé un trou central, aussi profond que possible, à l'aide d'une tige de fer stérilisée. Quant à l'ouate, quatre grammes suffisaient pour absorber 50 centimètres cubes de liquide nutritif. Détail important à relater, toujours pour faciliter l'accroissement des racines, l'ouate était utilisée sous forme de bandes de deux centimètres de largeur et placées circulairement contre la paroi du tube les unes sur les autres, de manière à ménager au centre un espace libre intéressant toute la hauteur de ce substratum. Des cultures en air confiné, à l'abri de l'acide carboniquede l'air, étant nécessaires pour bien mettre en évidence l'action revenant uniquement aux acides absorbés par la voie radicû- laire, comme je l'ai constaté, il suffisait pour les obtenir, de repousser simplement le tampon de coton dans l'intérieur du goulot et d'obturer hermétiquement celui-ci avec un bon bou- chon de liège paraffiné. Puis, avec un pinceau, on déposait dans la rainure formée par le bouchon et le goulot, une couche épaisse de paraffine liquéfiée. Dans ces conditions, la plante n'avait plus à sa disposition, comme source de carbone étran-. Fig. 1. — Tube « ii c


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