Images galantes et esprit de l'etranger: Berlin, Munich, Vienne, Turin, Londres . e soie, il nous faudrait payer des impôts plus élevés. (Simplicissimus, de Munich.) Dans le Tyrol. Chasseur sadressant à deux filles du pays : — Que faites-vous, quand il fait noir ? — Oh ! nous nattendons pas jusque-là... pour faire quelque chose. (Wiener WitzblulU Bon petit cœur ; simple dialogue entre elle et lui : Lut — Ne te tourmente pas ainsi, chérie. Perte dargent cenest rien. Elle. — Oui, oui. Mais si tu venais à mourir, qui voudrait d uneveuve sans le sou ! (Satyr, de Berlin.) -S-Entre hommes, au café :


Images galantes et esprit de l'etranger: Berlin, Munich, Vienne, Turin, Londres . e soie, il nous faudrait payer des impôts plus élevés. (Simplicissimus, de Munich.) Dans le Tyrol. Chasseur sadressant à deux filles du pays : — Que faites-vous, quand il fait noir ? — Oh ! nous nattendons pas jusque-là... pour faire quelque chose. (Wiener WitzblulU Bon petit cœur ; simple dialogue entre elle et lui : Lut — Ne te tourmente pas ainsi, chérie. Perte dargent cenest rien. Elle. — Oui, oui. Mais si tu venais à mourir, qui voudrait d uneveuve sans le sou ! (Satyr, de Berlin.) -S-Entre hommes, au café : — Alors il vous faut de largent, sans doute pour conquérir unefemme. — Tout au contraire, pour la plaquer. — En ce cas, indiquez-moi, au moins, ladresse. (Die Bombe, de Vienne.) ORGUEIL — Tu vois, cette belle femme? cest notre voisine; ce nest pas vous quiauriez, dans votre maison, daussi chics personnes ! Dessin de Pascin Die Auster, de Munich, 1903). 230 IMAGES GALANTES DE LÉTRANGER Aux eaux : Si mon mari reste absent, ]trouve un remplaçant, car,. — As-tu vécu un roman aux eaux? — Non, mais toute une collectionde nouvelles. Caricature de R. Mayer (DasKleine Witzblatt, de Berlin, 1908), mgtemps encore, il faudra que je meenfin, décemment, je ne puis pastoujours porter, moi-même, majaquette. [Simplicissimus, de Munich.) Vanité des vanités !Oui, cher ami, contemplez-làbien ! Elle est bête comme uneoie ; jolie, point, et la trentaine estdéjà chez elle, bien sonnée, maiselle me coûte mille couronnes parmois ! (Flirt, de Berlin.) — Ma chère Doris, je ne com-prends pas comment tu as pu telaisser aller avec le baron. Tu saiscependant bien que tu es unefemme mariée. — Oui, mais sûrement, il ne lesavait pas, lui. (Flirt, de Berlin ) Bruits de mobilisation :Sous-officier allemand. — Disdonc, Kathi, que ferais-tu si celadevenait sérieux et quil me fallûtmarcher ? Kathi. — Naie aucun souci àmon égard, mon petit Georges, jemobilise


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