Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ait de plus spécial dans cette solennité, cesl quelleétait essentiellement la fête des artisans et du menu peuple, etlarchevêque, en sen réservant le patronage, prenait ainsi la dé-mocratie sous sa protection. Leffet de cette sage mesure ne larda pas à se produire. Apeine loligarchie eut-elle été investie du pouvoir, dont elle pour-suivait depuis si longtemps la possession, quelle sempressa den Sanclus PHOTINhs, buste de saint Pothin, deprofil. — SABA[V]Dia (Savoie), les armes deSavoie surchar
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ait de plus spécial dans cette solennité, cesl quelleétait essentiellement la fête des artisans et du menu peuple, etlarchevêque, en sen réservant le patronage, prenait ainsi la dé-mocratie sous sa protection. Leffet de cette sage mesure ne larda pas à se produire. Apeine loligarchie eut-elle été investie du pouvoir, dont elle pour-suivait depuis si longtemps la possession, quelle sempressa den Sanclus PHOTINhs, buste de saint Pothin, deprofil. — SABA[V]Dia (Savoie), les armes deSavoie surchargées dune croix, insigne de ladignité archiépiscopale. Ce méreau est la copie de celui dAymar deRoussillon (p. 45o, fig. 4^5), mais il en diffère parle nom de saint Pothin qui atteste que les maravi-gles(merveilles)désignent bien la lété du 2 juin. Feu M. le comte de Soûl trait, par sa Notice surles jetons de plomb des Archevêques de Lyon,(Lyon, 1869, in-8°, fig.), est le premier qui aitsignalé ces pièces dun genre unique, jusquàprésent, dans la numismatique franç Fio\ 5o8 — meneau détain D DE PIEURE DE SAVOIE Relatif à la fétc des Merveilles. évincer la démocratie qui lavait aidée en cela. Cest toujours ainsique les choses se passent. Mais les hommes du moyen âge avaientplus dénergie et de fierté que nous; le prolétariat lui-mêmenétait pas aveuglé, comme aujourdhui, et ne se laissait pas stupi-dement duper et mener en laisse par des tribuns de mauvais peuple lyonnais, ainsi dépouillé de ses droits, formula, en 133o,une protestation si vive et si unanime que la bourgeoisie effrayéedut accepter un arbitrage de deux dignitaires du Chapitre deSaint-Jean et dun bourgeois de Lyon. Leur décision fut complè-tement favorable à la démocratie. Ils décidèrent que la gardedes portes de la ville serait confiée à trois citoyens, un bourgeois,un artisan et un du menu peuple ; que, dans chaque électionconsulaire, il serait to
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