Gazette des beaux-arts . il renferme—en dehors des originaux des lettres de Rubens—des correspondances relatives à la formation des collections du comtedArundel, du comte de Somerset, de sir Dudley Carleton et des lettres deGentileschi, du sculpteur français Hubert Lesueur, de Myttens et de Tor-rentius, remplies de curieux et piquants détails inédits. Ainsi chacun faitson œuvre, chacun écrit une page de la grande histoire des arts. Lacuriosité moderne fouille avidement les archives du passé et reconstituepar dheureuses découvertes, par de précises indications, la biographiedes artistes qui nou
Gazette des beaux-arts . il renferme—en dehors des originaux des lettres de Rubens—des correspondances relatives à la formation des collections du comtedArundel, du comte de Somerset, de sir Dudley Carleton et des lettres deGentileschi, du sculpteur français Hubert Lesueur, de Myttens et de Tor-rentius, remplies de curieux et piquants détails inédits. Ainsi chacun faitson œuvre, chacun écrit une page de la grande histoire des arts. Lacuriosité moderne fouille avidement les archives du passé et reconstituepar dheureuses découvertes, par de précises indications, la biographiedes artistes qui nous sont chers. Aux documents quon possédait déjà surRubens, M. Sainsbury a donc ajouté des informations nouvelles dun rareintérêt. Grâce à lui, grâce aussi aux chercheurs qui lavaient précédédans cette voie, le grand peintre dAnvers sera bientôt le plus connu detous les maîtres, et quand on aura lu sa correspondance, on saura toutde Rubens, — excepté le secret de son génie. ALFRED UÉ MUSEES DE PROVINCE LE MUSÉE DE GRENOBLE {[Suite et fin.) École hollandaise. — Si nous ne rencontrons pas dans lécole hol-landaise des œuvres dun intérêt aussi varié et aussi élevé que danslécole italienne, du moins certaines des toiles quelle contient peuventpasser dans leur spécialité pour des œuvres fort remarquables. Diane et ses nymphes au bain (n° 92) de Poelemburg, et le Portrait defemme (n° 102) de Terburg ne sont pas, il est vrai, de ce nombre. Le pre-mier ne donne quune idée très-affaiblie de la touche veloutée de Poelem-burg et de la chaude lumière quil a su répandre dans ses belles compo-sitions. Il est signé C. P. (Corneille Poelemburg), jignore son origine. Lesecond ma paru dune authenticité beaucoup moins contestable que savaleur artistique. Le personnage est grand comme nature, et lon saitque les délicates qualités de Terburg perdaient à se répandre sur unetoile dune certaine dimension. 11 a fait de beaux portraits, m
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