Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . as même 2 kilomètres de ès lannée 1857, lingénieur Romanov explorait ce portage en vue delétablissement dun chemin de fer de 50 kilomètres, qui eût permis auxvoyageurs déviter un détour de 500 kilomètres par la bouche dangereusede lAmour; mais pareille œuvre sera presque inutile tant que les colo- AMOUR, ISTHME DE KIZI. 827 nies russes de la contrée auront aussi peu dimportance quelles en ont denos jours. Il nexistait pas même en 1878 de| bonne route de voituresà travers listhme. Rejeté vers le nord, lAmour communique encore à dr
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . as même 2 kilomètres de ès lannée 1857, lingénieur Romanov explorait ce portage en vue delétablissement dun chemin de fer de 50 kilomètres, qui eût permis auxvoyageurs déviter un détour de 500 kilomètres par la bouche dangereusede lAmour; mais pareille œuvre sera presque inutile tant que les colo- AMOUR, ISTHME DE KIZI. 827 nies russes de la contrée auront aussi peu dimportance quelles en ont denos jours. Il nexistait pas même en 1878 de| bonne route de voituresà travers listhme. Rejeté vers le nord, lAmour communique encore à droite et à gaucheavec plusieurs lacs qui rappellent le temps où le fleuve cherchait son issuevers la mer. Dans cette partie de son cours, lAmour est inachevé, pour ainsidire : ses eaux forment un dédale de courants vifs, de coulées paresseuseset de lacs, dans lesquels sébattent encore les cachalots venus de la hautemer. La grande rivière Amgouiî,qui lui vient des monts Boureya, sunit avec N° 168. — BOUCHES UE I. AMOUR. 159° 20. E-. de G Daprès la Carte de lAmirauté I De 0 à 5 mètres. De 5 mètres au delà. 1: 740 000 25 kil. lui en une sorte de delta intérieur où le mouvement des eaux se déplacesuivant les crues, en changeant sans cesse la forme des îles et des bancsde sable. Cest en face de ce delta de lAmgoun, près du village giliakde Tîr, que se dressent, sur un rocher de la rive droite, trois colonnes, de mar-bre, de porphyre, de granit, revêtues dinscriptions mongoles : ce sont lesbornes de lempire élevées par la dynastie Yoan à lépoque où la Chinelui était soumise, à la fin du treizième siècle et au quatorzième. Sur lacarte de Remezov, qui parut au dix-septième siècle, une ville est indiquéeen cet endroit comme la limite des conquêtes du tzar Alexandre de Macé-doine, qui « y cacha ses armes et y laissa une cloche » : telle était la tra-dition des Cosaques l. Du reste, le rocher de Tîr est bien placé comme Von Mid
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