Revue pittoresque : musée littéraire . sont envente, deux tableaux pour lesquels je donneraisquatre madones de Raphaël. Oui, je retournerai dans ce pays qui ose êtrebeau sans arbres et sans chevaux ; où la fraîche On sait que les patriciens de Venise ne voulaient passe charger de litres — comme les belles Vénitiennes ne vou-laient pas se charger de diamants. im HRVUE Adrialiqup vous envoie, en élé, ,je ne s;iis quellefraîclieur du paradis idéal; où le venl oriental estsi doux lhiver quil est surnommé, par les Yéni-lieiis, 3 le manteau des pauvres. » Jirai manger,ô Venise, tes bœu
Revue pittoresque : musée littéraire . sont envente, deux tableaux pour lesquels je donneraisquatre madones de Raphaël. Oui, je retournerai dans ce pays qui ose êtrebeau sans arbres et sans chevaux ; où la fraîche On sait que les patriciens de Venise ne voulaient passe charger de litres — comme les belles Vénitiennes ne vou-laient pas se charger de diamants. im HRVUE Adrialiqup vous envoie, en élé, ,je ne s;iis quellefraîclieur du paradis idéal; où le venl oriental estsi doux lhiver quil est surnommé, par les Yéni-lieiis, 3 le manteau des pauvres. » Jirai manger,ô Venise, tes bœufs de Slyrie, tes muges volup-tueux de Cliioggia, les poulets de Rovigo, tesbécassines de la Brenla, ton turboi chanté par (?caee, les ortolans de lAdriatique, les lieauifruits dEsté et de Montagnana, ton vin de Chypreet ton val PoUicella, tes femmes aimées de Gior-gione et de Casanova ; enfin, tes pommes de Nor-mandie ou du paradis perdu. — Pauvre Venise!toi aussi tu es le paradis perdu. Vciii=c 1 s (loiiociir- ilo I In<] foii* lancion liii*eil ilos Dix.
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