Les étoiles; essai d'astronomie sidérale . struit sur les deux droites repré-sentant les vitesses de la barque et de la pluie. Quoi quil en soit de cette anecdote, la théorie estvraie : aux gouttes de pluie, substituons les molé-cules lumineuses, dans lesquelles on croyait alorsque consistait la lumière, et à la barque substituonsla terre ; considérant une étoile placée près du pôlea—e de lécliptique en S (fig. 61), elle enverra ses rayonsFig. 61. SA. normaux au plan de lorbite terrestre; lobser-vateur, en mouvement suivant la tangente de lorbite AC, GRANDEUR DU SYSTÈME PLANÉTAIRE 129 devra vo
Les étoiles; essai d'astronomie sidérale . struit sur les deux droites repré-sentant les vitesses de la barque et de la pluie. Quoi quil en soit de cette anecdote, la théorie estvraie : aux gouttes de pluie, substituons les molé-cules lumineuses, dans lesquelles on croyait alorsque consistait la lumière, et à la barque substituonsla terre ; considérant une étoile placée près du pôlea—e de lécliptique en S (fig. 61), elle enverra ses rayonsFig. 61. SA. normaux au plan de lorbite terrestre; lobser-vateur, en mouvement suivant la tangente de lorbite AC, GRANDEUR DU SYSTÈME PLANÉTAIRE 129 devra voir la direction du rayon lumineux inclinée suivant ladiagonale AC, qui naît de la combinaison de son mouvementde translation AB avec celui de la lumière émanée de létoilesuivant SA. La proposition ne cesse pas dêtre vraie si, au mouvementlinéaire des molécules lumineuses, on substitue le mouve-ment de propagation dans la théorie des ondes. Or, commela vitesse de la lumière est très-grande par rapport à celle de. Fis. 62. la terre, le triangle SAC (fig. 61) sera très-aign, et cest pourcela que la déviation sera très-petite. Supposant la vitesse dela lumière de 184000 milles anglais ou 300 000 kilomètres àla seconde, et la vitesse moyenne de la terre sur sa tangentede 19 milles anglais ou environ 30 kilomètres, Bradley trouvaque langle était en réalité de 20, 25, autant que le don-naient les observations. Cette déviation fat nommée aber-ration de la lumière, et, en vérité, elle expliquait parfaite-ment le phénomène, donnant la raison du transport continuen avant de létoile. Dans ce mouvement, la terre étant enA, létoile, de sa place s (fig. 62), semble transportée en c lelong de se parallèle à AB, et la terre étant en G létoile s SECGHI. II. — 9 130 IMMENSITÉ DE LESPACE STELLAIRE semble transportée en e le long de se parallèle à CD, cest-à-dire toujours dun quadrant en avant, et elle décrit une orbiteapparente semblab
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