. 1430; . s les uns des autres, faites silence etgagnez vivement le bout du bois. Par bonheur, au bout du bois, Jehan rencontra un terrainen partie défriché, encore rempli de broussailles, avec degrosses souches çà et là, et des troncs abattus. Plus loin, lesol sescarpait, formant une ligne de collines onduléé, sautant de buisson en buisson, presque à quatrepattes parfois, évitant les points éclairés, Jehan atteignit lehaut de la colline. 11 était temps, les routiers sortaient dubois. Il les vit après un court conciliabule gravir la penteen sondant chaque trou, chaque repli broussaille


. 1430; . s les uns des autres, faites silence etgagnez vivement le bout du bois. Par bonheur, au bout du bois, Jehan rencontra un terrainen partie défriché, encore rempli de broussailles, avec degrosses souches çà et là, et des troncs abattus. Plus loin, lesol sescarpait, formant une ligne de collines onduléé, sautant de buisson en buisson, presque à quatrepattes parfois, évitant les points éclairés, Jehan atteignit lehaut de la colline. 11 était temps, les routiers sortaient dubois. Il les vit après un court conciliabule gravir la penteen sondant chaque trou, chaque repli broussailleux. — Bons chiens de chasse, se dit Jehan après avoir souffléune minute, mais vous ne tenez pas encore votre gibier,détalons vite ! Heureusement ma mère ma donné de 1^,^. -% ^^^^^vI^Hc^^^mHI WÏ^ ^:^ ^w 3^^^ ff^^^^ fli - jHij ¥■-. .- 7^: ïv;;>.. ., ti»!-» ., -^v- /^/■■:* «^ Détalons 1. Les routiers. VI UNE lOiRsuni: mouvementée Le soleil se levait blafard derrière les masses de nuagesqui promettaient encore de la pluie pour la journée. Depuistrois heures peut-être Jehan couraitou marchait, le plus pos-sible à couvert sous bois, quand il rencontrait des bois, oudans des sentiers accidentés, à travers champs. Le gibier nesétait pas laissé prendre. Pendant longtemps il avait sentiles chasseurs sinon sur ses talons, du moins à courte dis-tance. Maintenant il croyait être sûr de les avoir dépistés oudistancés. Il ny avait plus de danger immédiat. Mais Jehan, lescoudes au corps, réglant le mieux possible sa respiration,courait toujours, lœil et loreille aux aguets, évitant les vil- -2 LES ASSIÉGÉS DE COMPIÈGNE lages et les grandes routes. Où se trouvait-il exactement?les villages étaient-ils en la possession de lennemi? Il ligno-rait. Mais il se savait à peu près dans la bonne direction,marchant du côté delà rivière dOise, vers le pays de Sen


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