. Gazette des beaux-arts . èces dor sur le parquet pour le voir pris au piège et tâchant deles ramasser. De plus en plus oublié et misérable, Rembrandt eut pourtant, dansson extrême vieillesse, quelques instants de bonheur, puisquil se repré-sente riant! Cest quand il peignait! Le «vieux lion», comme lappelleBtirger, vient sans doute de poser une touche quil trouve réussie, et iloublie quil na pas de quoi dîner. Le portrait que possède M. Double nest donc pas seulement uneœuvre dart, cest un souvenir historique, ou, comme on dit, un objetde haute curiosité, et la Gazette des Beaux-Arts ne pouv
. Gazette des beaux-arts . èces dor sur le parquet pour le voir pris au piège et tâchant deles ramasser. De plus en plus oublié et misérable, Rembrandt eut pourtant, dansson extrême vieillesse, quelques instants de bonheur, puisquil se repré-sente riant! Cest quand il peignait! Le «vieux lion», comme lappelleBtirger, vient sans doute de poser une touche quil trouve réussie, et iloublie quil na pas de quoi dîner. Le portrait que possède M. Double nest donc pas seulement uneœuvre dart, cest un souvenir historique, ou, comme on dit, un objetde haute curiosité, et la Gazette des Beaux-Arts ne pouvait se dispenserde le faire connaître à ses lecteurs. M. J. Jacquemart, dont la pointefine aime ordinairement à retracer les déhcates ciselures du métal et lestransparences hmpides des cristaux, sest passionné pour le chef-dœuvredu vieux maître, qui serait capable de montrer sa joie encore une fois silse voyait traduit de la sorte. RENÉ MÉNARD. ROGER DE GAIGNIÈRES ET SES COLLECTIONS ICONOGRAPHIQUES. pensionlui fait viagèredon et François-Roger de Gaignières naquitvers 1644; il était originaire du Lyon-nais. Son père, Aimé de Gaignièies, se-crétaire du duc de Bellegarde, gouver-neur de Bourgogne, avait épousé dans lebourg dEntrains (Nivernais), le 23 fé-vrier 1642 S Jacquette de Blanchefort;son grand-père, Michel Gaignières, étaitmarchand bourgeois de Lyon ; son ariière-grand-père, Jean, était, au mois daoût1579, procureur en la cour de la prima-tie de Lyon. Roger fut instituteur desenfants de France^, gouverneur des ville,château et principauté de Joinville, puisécuyer du duc de Guise ; à la mort de ceprince, il devint écuyer de M de -Celle-ci l^ua par son testament à son écuyer, en récompense des services quillui avait rendus, « douze cents livres deoutre et par-dessus ses carrosses et un attelage dont ellelegs •. )> Roger de Gaignières ne quitta le logement quil 1. La personne qui fit dresser lacte mortuaire de
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