Gazette des beaux-arts . e des empereurs ; il en est dautres qui émanent des princes feuda-taires et qui mentionnent leurs titres, Kong, lleou, Pe, Tseiu Nan, équi-valant presque à duc, marquis, comte, vicomte et baron. Ici cest uncertain Kouo, Wen Kong, ou prince feudataire de premier ordre, du nomde ïseu-chen, qui fait fondre, pour honorer son oncle et lépouse duprince héritier, un ting de bronze qui, étant indestructible et dune duréede dix mille ans, pourra servir perpétuellement à sa descendance pouroffrir les sacrifices. Un autre Kong, du nom de I, fait faire, pour demander une longuevie


Gazette des beaux-arts . e des empereurs ; il en est dautres qui émanent des princes feuda-taires et qui mentionnent leurs titres, Kong, lleou, Pe, Tseiu Nan, équi-valant presque à duc, marquis, comte, vicomte et baron. Ici cest uncertain Kouo, Wen Kong, ou prince feudataire de premier ordre, du nomde ïseu-chen, qui fait fondre, pour honorer son oncle et lépouse duprince héritier, un ting de bronze qui, étant indestructible et dune duréede dix mille ans, pourra servir perpétuellement à sa descendance pouroffrir les sacrifices. Un autre Kong, du nom de I, fait faire, pour demander une longuevie, un ting honorifique, avec lintention de voir ses descendants senservir éternellement comme dun objet précieux. I devint wang ou roi 288 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. en 934 avant notre ère ; la pièce est donc antérieure à cette épocjue. Leprécieux vase honorifique de lespèce i (n° 233) est consacré par un Pe,prince de troisième ordre. Ces personnages secondaires nous ont conduit de la deuxième dynastie. Tiré du Si-thsing-Kou-Kien, de Kien-long. à la troisième, celle des Tchéou, inaugurée par le roi Wen en 1134 Il est assez difficile de saisir les caractères qui séparent les ouvragesde ces deux dynasties ; Confficius en donne la raison : « Lempereur LES BRONZES CHINOIS AU PALAIS DE LINDUSTRIE. 289 Yu ayant reçu comme présent un lingot dor du prince Kieou-mou, il lefit fondre et en fabriqua des vases qui furent consacrés à des divinités ouesprits imaginaires. Les princes de la dynastie Chang les copièrent de luicomme ceux de la dynastie Tchéou les copièrent des Chang. » La perfec-tion plus ou moins grande du travail, la régularité des inscriptions, nesuffiraient pas pour asseoir un jugement ; on ne peut se fier quauxnoms et aux dates, heureusement assez fréquents sur les vases desTchéou. Une coupe à peine creusée au milieu et garnie au pourtour de boutonssaillants séparés par des grecques ornementales, soutenue par un piedév


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