Gazette des beaux-arts . ar ses dimensions, qui sont à peuprès celles de la gravure que nous en donnons, que par le nom decelui qui la exécutée et dont elle porte la signature. Celui-là nestautre que Iohannes Bernardi, de Castel Bolognese, médailleur etgraveur dAlphonse Ier de Ferrare, du pape Clément VII et dAlexandreFarnèse pour qui il a intaillé les plaques de cristal de roche du magni-fique coffret du Musée de Naples. Le cristal de roche, qui permet dejuger par transparence du mérite de lœuvre, semble avoir été samatière de prédilection, car cest elle quil a employée pour y graverla Crucif
Gazette des beaux-arts . ar ses dimensions, qui sont à peuprès celles de la gravure que nous en donnons, que par le nom decelui qui la exécutée et dont elle porte la signature. Celui-là nestautre que Iohannes Bernardi, de Castel Bolognese, médailleur etgraveur dAlphonse Ier de Ferrare, du pape Clément VII et dAlexandreFarnèse pour qui il a intaillé les plaques de cristal de roche du magni-fique coffret du Musée de Naples. Le cristal de roche, qui permet dejuger par transparence du mérite de lœuvre, semble avoir été samatière de prédilection, car cest elle quil a employée pour y graverla Crucifixion qui accompagne ces lignes. Une plaquette ovale en bronze, que possède le même cabinet, LA COLLECTION SïEIN. 117 qui est également signée du nom de Bernardi et qui représente unemêlée de cavaliers, pourrait bien avoir eu pour moule quelque intaillede même nature. Le bronze. — Puisque Giovanni Bernardi nous a amené à parlerdun bronze, occupons-nous immédiatement des œuvres de la D05 DE CUIRASSE EN BRONZE FONDU ET CISELÉ (XVI° SIÈCLE ) (Collection Stein.) Un enfant dassez grandes proportions, assis à terre, dans une atti-tude très contrastée, une jambe repliée, lautre allongée, présentant,non sans effroi, une grappe à un serpent, dont la tête se dresse au-dessus du pied de celle-ci, et écartant violemment lautre bras, rap-pelle, par lair de la tête ainsi que par une certaine rudesse dexécutionet par le ton vert de la patine, les deux enfants que M. E. Piotavait exposés au Trocadéro en 1878, et que la Gazette des beaux-arts a 118 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. publiés. Ils sont attribués à ce maître étrangement inégal, qui anom Donatello. Mais ne serait-il pas possible de songer au SimoneFiorentino dont M. Ch. Yriarte nous a fait connaître les enfantssculptés dans le temple de Rimini, et même à lAgostino di AntonioDuccio qui a orné la façade de San-Bernardino de Pérouse de figuresdanges et de Vertus qui rappellent
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