Maria Chapdelaine : récit du Canada français . -C^ ^ ,9^ Viens, Chien; viens, que je te flatte aussi (page 27). blement étonné de lentendre parler avec unelenteur mesurée de vieil homme plein dexpé-rience et de le voir bourrer éternellement sapipe de bois; mais au pays de Québec les gar-çons sont traités en hommes dès quils pren- 3-i MAEIA CHAPDELAINE nent part au travail des hommes, et de leurusage précoce du tabac ils peuvent toujoursdonner comme raison que cest une défensecontre les terribles insectes harcelants de lété:moustiques, maringouins et mouches noires. —Que ce doit donc être plais


Maria Chapdelaine : récit du Canada français . -C^ ^ ,9^ Viens, Chien; viens, que je te flatte aussi (page 27). blement étonné de lentendre parler avec unelenteur mesurée de vieil homme plein dexpé-rience et de le voir bourrer éternellement sapipe de bois; mais au pays de Québec les gar-çons sont traités en hommes dès quils pren- 3-i MAEIA CHAPDELAINE nent part au travail des hommes, et de leurusage précoce du tabac ils peuvent toujoursdonner comme raison que cest une défensecontre les terribles insectes harcelants de lété:moustiques, maringouins et mouches noires. —Que ce doit donc être plaisant de vivredans un pays où il ny a presque pas dhiver,et où la terre nourrit les hommes et les ani-maux. Icitte cest lhomme qui nourrit les ani-maux et la terre, à force de travail. Si nousnavions pas Esdras et DaBé dans le bois, quigagnent de bonnes gages, comment ferions-nous ? ?—Pourtant la terre est bonne par icitte, fitEutrope Gagnon. —La terre est bonne; mais il faut se battreavec le bois pour lavoir; et pour


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