. Bulletin de la Société botanique de Genève. Botany; Botany. 18 BULLETIN DE LA SOCIÃTà BOTANIQUE r>E GENEVE (6) l'étamine est toute différente dans VO. araclmites ; elle est obtuse, sans bec effilé : dans VO. Botteroni Chod. le caractère de VO. apifera, pour ce signe, est encore accentué au lieu d'être diminué. Néanmoins, comme les hybrides ne sont pas toujours, dans les croise- ments entre espèces, exactement Fintermédiaire entre les parents, mais peuvent manifester des caractères qui n'étaient pas visibles cbez ces derniers, ou ressembler pour certains traits exclusivement
. Bulletin de la Société botanique de Genève. Botany; Botany. 18 BULLETIN DE LA SOCIÃTà BOTANIQUE r>E GENEVE (6) l'étamine est toute différente dans VO. araclmites ; elle est obtuse, sans bec effilé : dans VO. Botteroni Chod. le caractère de VO. apifera, pour ce signe, est encore accentué au lieu d'être diminué. Néanmoins, comme les hybrides ne sont pas toujours, dans les croise- ments entre espèces, exactement Fintermédiaire entre les parents, mais peuvent manifester des caractères qui n'étaient pas visibles cbez ces derniers, ou ressembler pour certains traits exclusivement à l'un ou à l'autre des deux parents, j'ai voulu examiner comparativement la bio- logie et la morphologie de la reproduction des deux espèces. Les Orchidacées sont, à ce point de vue, des plantes particulièrement intéressantes. La plupart ne peuvent se multiplier par auto-fécondation; elles sont, comme on le sait, adaptées à la fécondation croisée par les insectes. Sans la visite de ces derniers elles restent stériles ; les Ophrys sont au contraire adaptés à l'auto-fécondation. On a même cherché à expliquer l'apparence de leurs fleurs, qui simulent divers insectes, par une adaptation qui aurait pour effet d'éloigner ces derniers, en les trompant. Le fait est que les insectes ne les visitent guère, .l'ai examiné un grand nombre de fleurs d'^. api fera ; toutes mon- trent clairement l'auto - fécondation. Il en est de même de VO. Botteroni Chod. C'est un spectacle bien captivant que celui que nous don- nent les Orchidées dans les mouve- ments qu'exécutent les organes de leurs fleurs avant, pen- dant, ou après la fé- condation. On sait, en effet, que les Orchidacées ont souvent leurs fleurs résupinées par torsion de l'ovaire qui est géo-sensible. Puis l'ovaire infère se tord vers la lu- mière, la fleur fonc- tionnant comme ap- pareil sensible (tépa- les?). S
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