Oeuvres, dédiées à duc d'Orléans . J^approcîie , fa beauté me flate^,liais jaurois dû men délier ;Jjr vois tous les traits dune ingrate*Que jl^âvois juré L A M O Û R R E V E î r L £^ Il avoir fa bouche vermeille jLe teint aufïi vif que le fî fcupir m^échape , il séveille 3LAmour fe réveille de rien. i6$ 2t ^ Aufli-rot déployant fes ailes,Et faififlant fon arc vengeur,Bune de fes flèches cruellesEn partant il perce mon cœ Va, dit-il , aux pieds de SilvieBe nouveau languir & brûler ;Tu laimeras toute ta vie,Pour avoir cfé IvJ 2C4 PORTRÂlf. ODE VII. TOI,
Oeuvres, dédiées à duc d'Orléans . J^approcîie , fa beauté me flate^,liais jaurois dû men délier ;Jjr vois tous les traits dune ingrate*Que jl^âvois juré L A M O Û R R E V E î r L £^ Il avoir fa bouche vermeille jLe teint aufïi vif que le fî fcupir m^échape , il séveille 3LAmour fe réveille de rien. i6$ 2t ^ Aufli-rot déployant fes ailes,Et faififlant fon arc vengeur,Bune de fes flèches cruellesEn partant il perce mon cœ Va, dit-il , aux pieds de SilvieBe nouveau languir & brûler ;Tu laimeras toute ta vie,Pour avoir cfé IvJ 2C4 PORTRÂlf. ODE VII. TOI, par qui la toile sanime,Sçavant Peintre , prends ton pinceau 5,ït quà mes yeux ton art exprimeTout ce quils ont vu de plus beau. Ne mentends-tu pas? peins S il vie 5,Mais chcifls linftant fortuné ,^Ou pour le refce de ma>vie ,Mon. cœur lui fut abandonnée Au bal, en Habit dEfpagnole otoit un mafque jaloux:.Plus prcmptement quun trait ne vole ,,j€ fiis percé de mille coups,. Peins Tes .yeux doux & pleins de flamme ^Dcû lAmour me lança Ç^s traits 5,Pou ce Dieu saflervit mon ame ,,In nen peux peindre la beaut
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