. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 48 BOISTEL 24Janv. tuelle, les marnes se soient déposées horizontalement, il faudra supposer qu'au momeut de leur dépôt la mollasse était elle-même redressée de 8 à 10° vers l'est et qu'ensuite un mouvement inverse a redressé les marnes de la même quantité vers l'ouest et replacé la mollasse exactement dans la première position horizontale. Cela est possible à la rigueur, mais cependant assez peu probable ; deux mouvements d'égale amplitude en sens inverse supposent une égalité dans les forces qui ont agi à un long inte
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 48 BOISTEL 24Janv. tuelle, les marnes se soient déposées horizontalement, il faudra supposer qu'au momeut de leur dépôt la mollasse était elle-même redressée de 8 à 10° vers l'est et qu'ensuite un mouvement inverse a redressé les marnes de la même quantité vers l'ouest et replacé la mollasse exactement dans la première position horizontale. Cela est possible à la rigueur, mais cependant assez peu probable ; deux mouvements d'égale amplitude en sens inverse supposent une égalité dans les forces qui ont agi à un long intervalle et sous l'influence de causes diverses: cette égalité ne se rencontre guère dans la nature II paraît plus simple d'imaginer que les marnes se sont déposées sur un rivage incliné ayant déjà la même pente que le coteau a conservée ; leur inclinaison actuelle serait 0 E Les Carronmères Château C VaTambon iJi ' Fk Coupe suivant le bief de la Croze. , Cailloutis pliocène ; 2 2, Marnes à lignites, miocènes; 3, Sables mollassiques ; 4, Sables mollassiques ou Portlandien'. alors leur position primitive. Cette inclinaison de 8 à 10 degrés ne paraît pas trop forte pour que ce dépôt dans un lac tranquille ait été possible. Cette rive du lac pontique pouvait être formée eu général par les sables mollassiques en bancs horizontaux aussi bien que par des terrains plus anciens, portlandiens probablement ; seulement, sous le château de Varambon, c'étaient les sables mol- lassiques qui, sûrement, constituaient ce rivage et les érosions les ont dépouillés de leur manteau de marnes. Ou aurait ainsi la coupe schématique ci-dessus, où la ligne AB est prise à un kilomètre environ en avant de la ligne CD (1). (1) Il faut noter que les argilps à lignite affleurent sous Varambon (un peu en amont), dans la berge même de l'Ain, en avant des sab
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