Gazette des beaux-arts . e et insignes du connétable, contenant douze scènes de la Passion,reproduites en émaux rehaussés dor, daprès les compositions dAlbertDurer. M. de Laborde est disposé à croire que ces superbes émaux, quifont aujourdhui partie de la collection du Louvre, sont de la main dePierre Raymond. Enfin, dans la sacristie, comme dans la chapelle, les fenêtres étaientornées de vitraux aux riches couleurs et le sol lui-même était couvertde carreaux émaillés. Un oratoire aussi splendidement décoré devait certainement posséder 312 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. un riche mobilier ecclésiastiq


Gazette des beaux-arts . e et insignes du connétable, contenant douze scènes de la Passion,reproduites en émaux rehaussés dor, daprès les compositions dAlbertDurer. M. de Laborde est disposé à croire que ces superbes émaux, quifont aujourdhui partie de la collection du Louvre, sont de la main dePierre Raymond. Enfin, dans la sacristie, comme dans la chapelle, les fenêtres étaientornées de vitraux aux riches couleurs et le sol lui-même était couvertde carreaux émaillés. Un oratoire aussi splendidement décoré devait certainement posséder 312 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. un riche mobilier ecclésiastique. Mais de celui-ci je nai découvertnulle part aucune mention. Je nai pu trouver non plus aucune tracedes anciennes boiseries. A peine reste-t-il quelques rares spécimensdes carreaux émaillés. Les vitres seules, malgré leur extrême fragilité etde nombreux déplacements, ont eu lheureuse chance dêtre conservéespresque intactes. Tenons-nous en donc à ce que le temps a respecté, ou du moins à. ^*0 >^f J et âtK. FApADE DANS LA COUK DHONNEUR LU CHATEAU dÉCOUEN, (Fac-similé daprès Ducerceau. ) ce dont on peut parler avec certitude daprès des témoignages dignesde foi. Cest à Alexandre Lenoir quest due, en majeure partie, la conserva-tion des objets dart provenant du château dÉcouen. Les vitraux, entreautres, avaient été tous démontés avec grand soin, recueillis par lui etmis en place au musée des Petits-Augustins. Lors de la suppression dece musée, la plupart des objets exposés furent rendus, on le sait, à leursanciens propriétaires. Or, quoique le château dÉcouen fût alors devenula propriété de la grande chancellerie de la Légion dhonneur, cest auprince de Condé quon rendit les vitraux qui en provenaient, attendu quecétait à lui quils appartenaient au moment de la Révolution. Le vieux LE CONNETABLE DE MONTMORENCY. 313 prince ny tenait aucunement, bien entendu. Il ne fit pas seulementouvrir les caisses où, par bonheur, ce


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