. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . s mourir, mais vous êtes Vous verrez quil fera beau-coup de mal, et quil finira mal lui-même. Prophétie qui ne devait que trop se réaliser, quelques années après. Nayant pu châtier Mgr de Mazenod. le gouvernement impérialsen prenait à sa famille spirituelle et ne dissimulait pas ses préven-tions contre elle. Et cétait pour profiter de cette malveillance, quil prévoyait luiêtre utile, que Mgr Cruice, déclinant Tarbitrage ecclésiastique de sonarchevêque, saisissait le pouvoir civil de son différend avec les Ob
. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . s mourir, mais vous êtes Vous verrez quil fera beau-coup de mal, et quil finira mal lui-même. Prophétie qui ne devait que trop se réaliser, quelques années après. Nayant pu châtier Mgr de Mazenod. le gouvernement impérialsen prenait à sa famille spirituelle et ne dissimulait pas ses préven-tions contre elle. Et cétait pour profiter de cette malveillance, quil prévoyait luiêtre utile, que Mgr Cruice, déclinant Tarbitrage ecclésiastique de sonarchevêque, saisissait le pouvoir civil de son différend avec les Oblats. Nous nous abstenons de qualifier ce procédé. Le lecteur jugera. Maisque penser dun évêque qui, pour écraser sans pitié des religieux si dévouésà son diocèse, en appelle aux mauvais instincts des persécuteurs delÉglise ?... En face dune telle aberration, comment ne pas répéter laplainte de la divine Victime : Si inimicus meus maledixisset mihi, susti-nuissem utî Tu vero, liomo unanimis, (Ulv meus et noiiis meus!...(Ps., LIV, 14.). ? =« LE SUCCESSEUR DU VÉXÉRÉ FONDATEUR 23 De plus eu plus indisposés par des réclamations insidieuses, lesministres décrétèrent, si complète satisfaction nétait accordée à Tévcque,dannuler le testament de Mgr de Mazenod dans les passages concernantles PP. ïempier et Faijre qui avaient hérité de lui certains biens, dont leFondateur était légalement propriétaire, mais (]ui appartenaient, enréalité, à la Congrégation. En outre, ou se jiroposait, dans les sphères gouvernementales, dedissoudre notre Institut en France, et dexiger, à Rome, le retrait delapprobation pontificale, ce qui serait une sentence de mort jwnr tousles Oblats du monde entier. Dans de si redoutables conjonctures, les conseillers du P. Fabrelengagèrent ù sacrifier une partie pour sauver le reste. Par acte notarié les Oblats renoncèrent donc à une maison situéerue dAlger, et à dautres immeubles acquis de leurs
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