Histoire de la chimie . rtrate est indifférent. » Je méditai longtemps cette note; elle troublait toutes!mes idées détudiant ; je ne pouvait comprendre que deux substances fussent,aussi semblables que le disait Mitscherlich, sans être tout-à-fait identiques, iSavoir sétonner à propos est le premier mouvement de lesprit vers la décou-|verte. « A peine sorti de lEcole normale, je formai le projet de préparer une lon-gue série de cristaux, afin den déterminer les formes. Je pensai à lacide tar-îtrique et à ses combinaisons salines, ainsi quà celles de lacide paratartrique,par ces deux motifs que
Histoire de la chimie . rtrate est indifférent. » Je méditai longtemps cette note; elle troublait toutes!mes idées détudiant ; je ne pouvait comprendre que deux substances fussent,aussi semblables que le disait Mitscherlich, sans être tout-à-fait identiques, iSavoir sétonner à propos est le premier mouvement de lesprit vers la décou-|verte. « A peine sorti de lEcole normale, je formai le projet de préparer une lon-gue série de cristaux, afin den déterminer les formes. Je pensai à lacide tar-îtrique et à ses combinaisons salines, ainsi quà celles de lacide paratartrique,par ces deux motifs que les cristaux de tous ces corps sont aussi beaux quefaciles à obtenir, et, dautre part, que je pouvais à chaque instant contrôlerlexactitude de mes déterminations en me référant à un mémoire dun habileet très précis physicien, M. de Laprovosta^^e, qui avait publié une étude cris-tallographique étendue sur lacide tartrique et lacide paratartrique et les combinaisons salines de ces acides. ». Fig. 1:2. Tartratoflroit (le soiiileet (raiiiiiionia-que. Fig. 13. Tartralegaucho do soudoet damiuonia- (JUO, POLARISATION HOTATOIlîE. DISSYMETRIE MOLECULAIRI-] 299 Alors M. Pasteuc reconnut que le para-tartrate de soude et damniDniaijuc se sé-parait par la cristallisation en deux sortesde cristaux (|ui olTrent la tnènie forme pri-mitive, mais qui sont inversement hémiè-dresffig. 12 et 13): les uns i)Ossèdent liié-miédrie drtiite. et les autres lhémiédriegauche. Il sépara les deux espèces de cris-taux, les fit dissoudre à part,et trouva queceux qui avaient lhémiédrie droite étaientdextrogyres, tandis que ceux qui avaientlhémiédrie gauche étaient lœvogyres. Dis-sous ensemhle, et en même quantité, ilsdonnèrent un liquide inactif. M. Pasteur alla plus loin : il chassa labase de ces sels et la remplaça par de la baryte, puis, traitant par de lacide sul-furique, il isola lacide tartrique, et obtint nn acide dextrogyre avec les cris-taux hémi
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