. Les malheurs de Sophie . mort de fatigue et depeur. « Que faire, ma bonne, que faire? sécria Sophie. — Il faut le laisser, dit la bonne. Vous voyezbi(Mi (juil vous a déjà mordue. SOPHIE. Cest parce quil ne me connaît pas encore, mabonne; mais, quand il verra que je lui donne àmanger, il maimera. PAUL. Je crois quil ne taimera jamais, parce quil esttrop vieux pour shabituer à rester enfermé. Ilaurait fallu en avoir un tout jeune. SOPHIE. Oh! Paul, jette-lui des balles, je ten prie, pourle faire descendre. Nous le rattraperons et nous lerenfermerons. PAUL. Je le veux bien, mais je ne crois pas
. Les malheurs de Sophie . mort de fatigue et depeur. « Que faire, ma bonne, que faire? sécria Sophie. — Il faut le laisser, dit la bonne. Vous voyezbi(Mi (juil vous a déjà mordue. SOPHIE. Cest parce quil ne me connaît pas encore, mabonne; mais, quand il verra que je lui donne àmanger, il maimera. PAUL. Je crois quil ne taimera jamais, parce quil esttrop vieux pour shabituer à rester enfermé. Ilaurait fallu en avoir un tout jeune. SOPHIE. Oh! Paul, jette-lui des balles, je ten prie, pourle faire descendre. Nous le rattraperons et nous lerenfermerons. PAUL. Je le veux bien, mais je ne crois pas quil veuilledescendre. » Et voilà Paul qui va chercher un gros ballon etqui le lance si adroitement quil attrape lécureuilà la tête. Le ballon descend en roulant, et après luile pauvre écureuil ; tous deux tombent à terre ; leballon bondit et rebondit, mais lécureuil se brise LES MALHEURS DE SOPHIE 97 en touchant à terre et reste mort, la tête ensan-glantée, les reins et les pattes cassés. Sophie et. Lécureuil se mit à courir dans la chambre. (Page 95.) Paul courent pour le ramasser et restent stupéfaits(levant le pauvre animal mort. « Méchant Paul, dit Sophie, tu as fait mourirmon écureuil. y8 LES MALHEURS DE SOPHIE PAUL. Cest ta faute, pourquoi as-tu voulu que je lefisse descendre en lui lançant des balles? SOPHIE. Il fallait seulement lui faire peur et non le tuer. PAUL. Mais je nai pas voulu le tuer; le ballon la at-trapé, je ne croyais pas être si adroit. SOPHIE. Tu nes pas adroit, tu es méchant. Va-ten, je netaime plus du tout. PAUL. Et moi, je te déteste. Tu es plus sotte que lécu-reuil. Je suis enchanté de tavoir empêchée de letourmenter. SOPHIE. Vous êtes un mauvais garçon, monsieur. Je nejouerai jamais avec vous : je ne vous demanderaijamais rien. PAUL. Taiit mieux, mademoiselle : je ne serai que plustranquille, et je naurai pli s à me creuser la têtepour vous aider à faire des sottises. LA BONNE. Voyons, mes entants, au lie
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