. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 7^2 p. ÃERJMIER. LES îsAPPES DES-ALPES ORIENTALES 21 Déc La comparaison des trois coupes de la Schieferhûlle, à Mair- hofen, au Wolfendorn et au Pfitscher Jocli, est, à cet éo^ard, entiè- renient démonstrative. La figure i représente la coupe de la Schieferhûlle sous la Gschôsswand, près de Mairhofen. Elle est la reproduction de l'un des deux profils de la figure i (page i5) du Livret-guide de l'excur- sion VIII du 9^ Congrès géologique international. J'ai pu vérifier sur le terrain la parfaite exactitude du dessin et de l
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 7^2 p. ÃERJMIER. LES îsAPPES DES-ALPES ORIENTALES 21 Déc La comparaison des trois coupes de la Schieferhûlle, à Mair- hofen, au Wolfendorn et au Pfitscher Jocli, est, à cet éo^ard, entiè- renient démonstrative. La figure i représente la coupe de la Schieferhûlle sous la Gschôsswand, près de Mairhofen. Elle est la reproduction de l'un des deux profils de la figure i (page i5) du Livret-guide de l'excur- sion VIII du 9^ Congrès géologique international. J'ai pu vérifier sur le terrain la parfaite exactitude du dessin et de la description de M. Becke. Gschc Dornauglocke. de ta^ irver Fig. I. â Coupe de la Schie/erhiille, près de Mairhofen. G, Gneiss du Tuxer Kern, cataclastique et schisteux sur le bord ; K, Hochstegenkalk ; m, Micaschistes à séricite ; gr, Grauwackengneis ; K', deuxième niveau de Hochstegenkalk ; 5, Schistes lustrés ; Q, Quart- zites du Trias ; 2\ Calcaires du Trias. Le Hochstegenkalk, dans son niveau inférieur (K), a 200 mètres environ d'épaisseur. C'est un marbre, souvent zone, se débitant fréquemment en plaquettes. La couleur est grise ou blanche. Il y a des zones et des lentiUes, assez irrégulières, de dolomie jaunâtre ou grise. Le niveau supérieur (A') est formé des mêmes mai4)res et des mêmes dolomies ; mais sa puissance ne dépasse pas 100 mètres. On y observe quelques intercalations de calcschistes. Les Grauwackengneis sont des micaschistes à mica blanc ren- fermant, en plus ou moins grande quantité, des noyaux feldspa- thiques, et passant ainsi, par places, à une sorte de gneiss porphyroïde. M. Becke pense que ces noyaux feldspathiques sont des galets; et il assimile les Grauwackengneis aux Konglome- ratgneis c[ue l'on observe en divers points de la Schieferhûlle, et que nous verrons, au Pfitscher Joch, passer aux quartzites du Trias. Sous Astegg commencent les S
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