. Gazette des beaux-arts . t interrompus. André revint à Florence,laissant sa fresque imparfaite. Ce ne fut que longtemps après sa mort \. Description historique de VItalie, 1769, t. III, p. 4 18. 2. Le Louvre possède un dessin qui provient de cette série. On y volt deux étudesà la sanguine représentant un chien descendant les marches dun escalier. Sur la mêmefeuille, des croquis daprès la tète et les pattes. Au verso, le chien, dont la gentillesseparaît avoir intéressé André del Sarte, est reproduit dans des attitudes un peu diffé-rentes. Ce beau dessin est de lexécution la plus délicate et l


. Gazette des beaux-arts . t interrompus. André revint à Florence,laissant sa fresque imparfaite. Ce ne fut que longtemps après sa mort \. Description historique de VItalie, 1769, t. III, p. 4 18. 2. Le Louvre possède un dessin qui provient de cette série. On y volt deux étudesà la sanguine représentant un chien descendant les marches dun escalier. Sur la mêmefeuille, des croquis daprès la tète et les pattes. Au verso, le chien, dont la gentillesseparaît avoir intéressé André del Sarte, est reproduit dans des attitudes un peu diffé-rentes. Ce beau dessin est de lexécution la plus délicate et la plus souple. ANDRE DEL SARTE. 271 quelle fut terminée par Alessandro Allori, qui paraît avoir tenu à eninformer la postérité. On lit en effet sur un cartel : Anno Domini 1521Andréas Sarlivs pingebat et Anno Domini 1580 Alexander Allorivssequebatvr. LinteiTuption de ce travail faisait à André un loisir relatif qui lui eutpermis de se livrer au remords dont il était, dit-on, torturé, et de payer. LA PI ET A. ( Musée de Vienne. ) la dette quil avait contractée envers François I, Pendant les premièresannées qui suivirent son voyage en France, Vasari nous montre le cou-pable constamment préoccupé de rentrer en grâce auprès du roi. Quandil pensait à sa faute, écrit lhistorien, quand il se rappelait laccueilbienveillant quil avait reçu à la cour, il avait des tristesses vagues,sospirnva di cuore. Des modernes, MM. Growe et Gavalcaselle, parexemple, croient pouvoir affirmer que le désir dobtenir le pardon royalétait devenu chez André comme une sorte dhallucination. Cette façonde voir les choses ne nous semble pas tout à fait exacte. Sans doute 272 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. François 1° nétait point un Mécène banal, et il nest pas impossiblequAndré del Sarte ait eu, çà et là, à létat flottant, le regret davoirmanqué de parole à un protecteur qui lavait bien accueilli. Mais combienson angoisse paraît avoir été modérée ! Il lu


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