Tragédies . nvi, par de trilles accordsExpriment leurs regrets en des termes fi forts,Quil femble que chacune avant perdu la fille >Déplore les malheurs de iâ propre unes par des pleurs exhalent leur courroux ;Dautres , pour animer le peuple contre vous >PoulTent jufques au Ciel mille cris pitoyables -,Plufieurs , pour éviter des difgraees femblables ,Embraflent leurs enfans , & courent les cacher yCraignant que de leurs bras on les vienne arra-cher : Tragédie. <y Enfin, à les fauver leur amitié sempre/Te,Et la peur de les perdre augmente leur tendreffe ?Dailleurs les Part
Tragédies . nvi, par de trilles accordsExpriment leurs regrets en des termes fi forts,Quil femble que chacune avant perdu la fille >Déplore les malheurs de iâ propre unes par des pleurs exhalent leur courroux ;Dautres , pour animer le peuple contre vous >PoulTent jufques au Ciel mille cris pitoyables -,Plufieurs , pour éviter des difgraees femblables ,Embraflent leurs enfans , & courent les cacher yCraignant que de leurs bras on les vienne arra-cher : Tragédie. <y Enfin, à les fauver leur amitié sempre/Te,Et la peur de les perdre augmente leur tendreffe ?Dailleurs les Partifans de votre heureux Rival \Sèment par tout un bruit qui vous feroit fatal ;On dit que ceft lamour, & non pas ma prière •Qui vous fait enlever Virginie à fa Mère :Pour vous juftifier dans lefprit des Romains ,Il faut dès ce moment la remettre en mes mains ,Attendant que ce bruit avec le tems sefface. j fui-moi , nous verrons ce quil faut que jeMe. Fin du quatrième Aï i Ct 58 Virginie , * ** $& *& *;* ** ^ ** * S ^ ACTE V SCENE PREMIERE PLÀUTIE, PISON, FULVIE- PL AUTIE. QUoi ? lon me traîne ici ! quel iniufte pro-jet. .. ? ordres dAppius jobéis à regret,Madame 3 Dieux ! quelle fureur lanimeCen eft fait, ce Tyran marche de crime en crimelï retient Virginie , & me fait arrêter ! P IS , à cet effort il a dû fe loin de fon falut Ta forcé dy fouferire yIl na pu sen défendre , & joferai vous direQue fon cœur inquiet a long-tems balance -3Mais dun péril trop grand il seft vu menacé.Vos pleurs ètoient plus forts que les armes dIcile>Déjà de toutes parts on voyoit dans la VilleLes femmes à ienvi lur vos pas saifembler éjà. . Tragédie. 59 PLAUTIE. .Quoi ! nos clameurs rontpû faire trembler }Il craint notre douleur, dont les plus fortes ar-mesNont été que des vœux, des foupirs, & des larmes ?Mais voilà ledeftin des Tyrans tels que lui,Ils traînent avec eux u
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