Lyon de 1778 au Directoire, notes et documents; . aris : « Saluez Bazire, Legendre, je nose vous parler de ^Collot dHerbois, parce quon dit quil est ministre delintérieur, et en cela je le blâme, ainsi que Dubois-Crancé, parce quils ne doivent jamais quitter leurposte important de représentants ou mandataires,pour devenir des commis, parce que ces places sonttrop lucratives, et encore avec une responsabilité rchimérique, témoin les Roland. Il est temps deporter de grands coups. Je vois que la Convention necontient pas assez dénergie et de caractère poursauver la chose pubUque ; il faut quelle


Lyon de 1778 au Directoire, notes et documents; . aris : « Saluez Bazire, Legendre, je nose vous parler de ^Collot dHerbois, parce quon dit quil est ministre delintérieur, et en cela je le blâme, ainsi que Dubois-Crancé, parce quils ne doivent jamais quitter leurposte important de représentants ou mandataires,pour devenir des commis, parce que ces places sonttrop lucratives, et encore avec une responsabilité rchimérique, témoin les Roland. Il est temps deporter de grands coups. Je vois que la Convention necontient pas assez dénergie et de caractère poursauver la chose pubUque ; il faut quelle déclare sapuissance ou son impuissance. » Ensuite le défenseur Moulin ajoute : « Cette lettre,citoyens, doit achever de vous faire connoîtrelhomme que vous allez juger. Le plus vertueux, leplus intègre, le plus stoïcien siionoreroit dune sem-blable épître, que la morale la plus austère comme laplus pure avoueroit. » A lépoque du jugement de ChaUer^ il parut unebrochure intitulée : Offrande à Chalier. Cet ouvrage r I ? i. CHALIER LYON EN 1795 145 est de Chassaignon, il est curieux par le style qui estvéritablement celui dun fou. Il voulait justifierChalier en le faisant passer pour un exalté, un ma-niaque, un fou. Après la prise de Lyon par les armées de la Répu-blique, les Montagnards poursuivirent les juges deChalier. On rendit des honneurs funèbres à sa mé-moire. Dorfeuille, président de la commission dejustice populaire, prononça léloge de Chalier sur laplace de la Liberté, ci-devant place des Terreaux. Cediscours a été imprimé. Il est écrit dans le styleviolent qui caractérise cette éooque ; il renfermequelques détails biographiques précieux à recueillir. Ilcite la lettre que Chalier écrivit au moment daller àla mort. La voici : De la prison, ce 16 juillet, à 4 heures du soir « Mes chers frères et sœurs, « Je nai que ce papier pour vous faire mes adieux,quelques minutes avant ma mort pour la hberté.Adieu frère Antoine, a


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