La Lecture . tincomparable, dontun chroniqueur fai-sait ainsi léloge :« Le talent de M« Bi-gottini prit tout soness<:»r dans le balletde Xina. Jamais lartde la pantomime nat-teignit un plus hautdegré. Cest là quesarrête la perfection,et lon se rappelleavec délices ce talentprodigieux dont on iii-norait encore la portée. » Dans ce ballet deiYma,qui était ladaptation chorégra])hi({ue du joli opéra-comiquede Marsollier et dAlayrac, Nina ou la Folle par amour, on com-parait M Bitrottini à M Dugazon, qui sétait montrée admi-rable dans ce rôle difficile, et certes on ne pouvait faire delle unjihi


La Lecture . tincomparable, dontun chroniqueur fai-sait ainsi léloge :« Le talent de M« Bi-gottini prit tout soness<:»r dans le balletde Xina. Jamais lartde la pantomime nat-teignit un plus hautdegré. Cest là quesarrête la perfection,et lon se rappelleavec délices ce talentprodigieux dont on iii-norait encore la portée. » Dans ce ballet deiYma,qui était ladaptation chorégra])hi({ue du joli opéra-comiquede Marsollier et dAlayrac, Nina ou la Folle par amour, on com-parait M Bitrottini à M Dugazon, qui sétait montrée admi-rable dans ce rôle difficile, et certes on ne pouvait faire delle unjihis bel éloge. Mais la aloire éclatante de cette époque, cest à la Comédie-lrançaise quil la faut chercher, à la Comédie-Française, qui,reconstituée, comme nous lavons vu, en 1799, ])résentait alorsun ensemble de talents vraiment incomparable. Cétait Talma,tragédien sublime, qui renouvelait les grands jours et la gloirede Baron et de Lekain ; Talma, dont le jeu héroïque et mâle,. i Jiiscpli Tulina. 552 LA LECTURE ILLUSTREE plein de grandeur et de fierté en même temps que de chaleur etde passion, soulevait lenthousiasme du public en le faisant fris-sonner dadmiration et qui, non content de montrer léclatantesupériorité de son srénie, ne néa-liireait rien de ce qui pouvaitaugmenter et compléter lillusion scénique, et sattachait surtoutavec un soin intelligent à la réforme rationnelle du costume tra-gique, quil sut ac-complir de la façonla plus Corneille,jamais Racine, ja-mais Voltaire neu-rent dinterprète àla fois plus profond,plus noble et pluspoétique. A côté deTalma, cest unetragédienne pathé-tique et puissante,M Duchesnois,dont les accentspleins de flammeétaient dignes dese mesurer avec lessiens et qui jouaitles « reines » avecune ampleur, uneénergie et un éclatsuperbes. Puis •^---™- tm^M^J^Or i*>&«/^«^ ?*? cest M* George,dont la beauté sculpturale et fière produisit à sa première appa-rition


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