. Aux temps héroiques . auveur. Au pied dune croix lamentable,Sous un tertre, ce héros dort ;Mais son ombre, encor secoiwable,,Se promène à lentour du fort. Dans lembrun quest la poudrerieLorsquon pense voir son profil,On court aux armes et lon le village est en péril. Sa chienne, Pilote, le pleure :Elle hurle au soleil levant,Car elle partait à cette heure,Sur son ordre, le nez au vent. LAMBERT CLOSSE 15î Et lorsquelle avait, dans sa é quelque part lIroquois,Elle revenait, condtiisait son maître au bois. Alors, cétaient des coups daudaceQuauraient chantés les


. Aux temps héroiques . auveur. Au pied dune croix lamentable,Sous un tertre, ce héros dort ;Mais son ombre, encor secoiwable,,Se promène à lentour du fort. Dans lembrun quest la poudrerieLorsquon pense voir son profil,On court aux armes et lon le village est en péril. Sa chienne, Pilote, le pleure :Elle hurle au soleil levant,Car elle partait à cette heure,Sur son ordre, le nez au vent. LAMBERT CLOSSE 15î Et lorsquelle avait, dans sa é quelque part lIroquois,Elle revenait, condtiisait son maître au bois. Alors, cétaient des coups daudaceQuauraient chantés les mé ils illustraient une raceEt paraissaient surnaturels. Las ! il est tombé Lambert ClosseSous les balles des ont abattu ce colosseQui les a vaincus tant de fois. Mais sa mémoire vit et sa gloire rayotine ;Sa grande ombre est restée au pied du mont nom, comme un appel, dans le passé résonnePour faire sélancer les cœurs vers lidéal. « Du Zèle qui vaut des Wiks X6S9. La forêt s\ml >oli(]ue a jjour elle des cliarmes. DU ZÈLE QUI VAUT DES AILES Un i^oyage de la vénérahle Marguerite Bofirgeoyx. « Elle se mit en chemin àpied,? dansle cœur de lhiver, obligée souvent de setraîner à genoux, tantôt dans les neiges,tantôt sur les glaces, et quelquefoisdans leau. » MoNGOLFreR A lépoque où du ciel le fleuve est la peinture. Entre Montréal et QuébecLe trajet peut sourire au coureur daventui-e ;Mais lhiver et ses loups que le jeûne torture. Tiendraient un Sauvage en échec. 172 AUX TEMPS héroïques Dentreprendre en a\Til, à pied, laffreux voyage. Qui donc a la témérité ?Quelque récollet ? — Non: une femme. — Son âge 1— Soixante-neuf. — Légère ? — Oh non ! pieuse et sage. — Serait-ce une fatalité ? Son évêque la mande, et la voilà partie, Sacoche au dos. Par quels chemins ■— A travers la forêt par la neige envahie :Solitude où la chair frissonne et se défie De lombre qui dort sous les


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